1. La Condamnée


    Datte: 10/10/2018, Catégories: BDSM / Fétichisme

    ... chaînes pour échapper à leurs morsures. J'aperçus le groupe des veilleurs de nuit ; je me dirigeai vers eux et m'agenouillai sans un mot. Ils me rossèrent à coups de poings et de pieds. Arrivés à la sortie de l'immeuble, je regardai derrière moi une dernière fois la vie que je quittais. En me retournant pour monter dans le fourgon cellulaire, je ne pus masquer ma honte car devant moi se trouvait Lillian, le sourire narquois. - Alors, saleté, on s'en va sans me dire au revoir? me nargua-t-elle. L'humiliation et la rage étaient trop fortes et je la toisai d'un « sale petite garce, tu savoures ta vengean... » Mais je n'eus pas le temps de finir ma phrase : un des gardiens m'asséna un violent coup de poing dans le ventre qui me fit tomber aux pieds de ma dénonciatrice. - A genoux quand une dame te parle, pourriture!!! Et sois polie, sinon, ça va barder!!! - Je vous demande pardon, Madame Lillian. Regarde-moi bien, je vais te faire un cadeau pour ton départ. Et lentement, elle se pencha et me gratifia d'un gros crachat. - Merci, Madame, lui répondis-je en recueillant avec ma langue une partie du liquide visqueux. - Ta gueule, idiote!!! J'ai compris ton manège. Tu n'es qu'une salope maso dégénérée! Tu m'as laissé volontairement le dossier de tes escroqueries sur ton bureau. Ça te plait d'être à poil devant tout le monde, hein poufiasse!?! Mais dis-toi bien que toute une vie d'esclavage, c'est long! Dans peu de temps, tu regretteras ta vie de bourge et ton bureau confortable! Mais ...
    ... moi, je rigolerai bien. Là où ils t'emmènent, c'est l'enfer!!! - Ah, j'oubliais, ajouta-t-elle, comment me trouves-tu avec ta robe? Et regarde cette bague, tu la reconnais? - Oui, Madame, dis-je, la tête basse, tentant de ravaler ma colère. De toutes façons, je n'ai plus besoin de vêtements ni de bijoux là où je vais... - Ça, c'est vrai, mais tu pourrais me féliciter tout de même. Allons, je veux t'entendre t'humilier devant moi, dit-elle en gloussant et en virevoltant pour me faire admirer sa robe. - Madame Lillian, cette tenue vous va à ravir ; vous la portez mille fois mieux que moi. Je suis très heureuse que vous la portiez à ma place. Merci, Madame Lillian, merci. Malgré ma honte et ma rage, je sentais monter en moi une incroyable excitation mon vagin était trempé et l'anneau qui me maintenait fermée, frottait contre mon clitoris, y faisant battre mon sang et chaque pulsation et mouvement infime de mes cuisses me rapprochait de la jouissance. J'étais nue, couverte de chaînes devant ma rivale, vaincue, contrainte de m'humilier moi-même devant elle et j'aimais ça. Pour rien au monde, je n'aurais voulu revenir en arrière. Dans la rue, les passants s'arrêtaient et s'approchaient du fourgon, avides de satisfaire leurs mauvais instincts comme chaque fois qu'une femme nue quittait le monde libre pour rejoindre celui des esclaves. Madame Olga m'ordonna de me relever pour le départ. J'avais une envie terrible d'uriner depuis que j'étais arrivée sur scène mais je n'avais plus osé ...