La Condamnée
Datte: 10/10/2018,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
... demander la permission. A présent, avec le coup de poing du gardien, ma vessie ne pouvait plus résister et malgré mes efforts désespérés pour me retenir, je me laissai aller devant tout le monde, debout jambes écartées, offrant un dernier cadeau à celle qui m'avait envoyé en prison. - Tu te pisses dessus, à poil, en pleine rue. Tu n'as plus aucune pudeur, ma parole, hein, espèce d'animal? me dit-elle d'un air dégoûté et méprisant. Mais... Mais, qu'est-ce que tu as fait?! Mais cette truie en a mis plein mes chaussures!!! cria Lillian, prenant à témoin tous les passants. Puis me regardant d'un air bienveillant : tu les aimais tellement, ces chaussures et maintenant qu'elles sont à moi, tu les abimes avec tes gouttes de pisse ; ce n'est pas bien me dit-elle, d'un ton de reproche, comme on parle à un petit enfant. Je savais ce qui m'attendait... Sans un mot, avec un sourire cruel, elle me montra le sol avec son doigt et me présenta un de ses pieds. La tête basse, je me mis à genoux en serrant mes poings puis je me baissai pour nettoyer consciencieusement les escarpins que je portais autrefois. Ma langue léchait la ...
... semelle, puis s'attardait longtemps sur les talons aiguilles, comme une prostituée vénérant le sexe de son client. Qui m'aurait dit que je ferais un jour des choses aussi honteuses, nue à genoux en pleine rue, pataugeant dans ma propre pisse, devant des dizaines de passants amusés. Pourtant, je n'aurais pour rien au monde voulu revenir en arrière. A partir de ce moment, je devenais pleinement une esclave condamnée à perpétuité, acceptant mon sort, abandonnant toute pudeur et fierté... - Allez, monte, on part, truie! me dit un des gardiens en me tirant par la laisse à l'intérieur du fourgon grillagé. Le fourgon m'emporta vers mon horrible destin. Je me demandais encore comment Lillian... ou plutôt Madame Lillian, devais-je dire, avait reçu mes vêtements et la bague... Les lui avait-on donnés pour la récompenser? Ou alors... au procès, je l'avais vue à côté ce mon mari. Est-ce que...? Mais tout ça n'avait plus d'importance, à présent. Une traction sur ma laisse m'arracha à ma rêverie : c'était le gardien assis à ma droite qui réclamait sa récompense. A genoux devant lui, j'ouvris docilement ma bouche pour le recevoir.