Une charmante compagne de voyage
Datte: 11/10/2018,
Catégories:
fh,
inconnu,
bus,
train,
douche,
intermast,
Oral
pénétratio,
fdanus,
fsodo,
hdanus,
attache,
journal,
mélo,
occasion,
... peut être que fade.— Pas forcément. Écoute, si tu as envie que l’on se revoie quand tu reviens du Croisic, passe-moi un coup de fil. Je te donne mon numéro.— Ok. Je m’exécute en égrenant les nombres pendant qu’elle les rentre dans son Smartphone. À ma grande déception, elle ne fait pas mine de me donner le sien ni même de m’appeler pour qu’il s’affiche sur mon téléphone. Il est temps d’en finir : je lui souhaite un bon séjour sur la côte et nous nous embrassons une dernière fois. Avant de la relâcher, je lui souffle à l’oreille : — Merci pour cette nuit.— Merci pour tout, me répond-t-elle avec un sanglot à peine perceptible dans la voix. Elle monte dans son train qui part déjà lorsque je quitte le quai. Le retour au domicile est triste et me semble durer des heures au lieu d’une quinzaine de minutes. Arrivé à la maison, j’ouvre la boîte aux lettres pour relever mon courrier. La porte de Lola, juste à côté, s’ouvre. — Elle n’était pas partie finalement ! lance-t-elle avec une amertume décelable sous une couche de bonne humeur.— Non. Mais maintenant oui.— Elle reviendra ?— J’en doute.— Ça va ? Je hausse les épaules de nouveau. Je ne vais pas me torturer pour une fille qui est, si ça se trouve, complètement à mon opposé sur tous les autres sujets que le sexe. Je secoue la tête comme pour tenter d’en faire échapper ma morosité. — Ça va aller, t’inquiète. J’ai réfléchi à ce que tu m’as demandé : je suis vraiment navré mais j’avais oublié que, jeudi, j’ai une soirée au boulot ...
... pour fêter la fin du contrat en Algérie.— Oh, tu pourrais me rejoindre après, c’est tout près.— Ça va sûrement finir tard.— Ok. J’ai compris, lâche-t-elle en camouflant sa déception. Le fait qu’elle ne me redemande pas de simplement l’accompagner à la fac me confirme que sa situation est parfaitement gérable et qu’il ne s’agissait que d’un prétexte. Mélanie avait vu juste. Je sais que je blesse ma jeune voisine en agissant ainsi. Peut-être que je ne veux pas être le seul à souffrir. Lola se venge dans la nuit du jeudi au vendredi suivant en passant un moment des plus intenses à se faire prendre bruyamment dans sa chambre, située juste en dessous de la mienne. Paradoxalement, je me sens surtout soulagé de la culpabilité de lui avoir fait faux bond et de ne pas avoir été un bon ami. De son côté, Mélanie ne m’appelait pas. Au bout de deux semaines, je posais un congé sabbatique d’un an. Au boulot, mon plan de charge était durablement vide du fait de l’arrivée à terme de mes projets en cours. Ma direction ne fit aucune difficulté pour accéder à ma requête sous réserve de respecter un préavis d’un mois pour que tout soit en bon ordre. Comme promis, je laissais tout derrière moi, même mon téléphone. J’avais retiré de l’argent en suffisance et approvisionné mon compte pour que les factures se payent toute seules. Je confiai mes clefs à une Lola interloquée. — Tu… tu pars ? Mais combien de temps ?— Un an. Normalement.— Un an ! Mais tu vas où ?— Je ne sais pas. Tu peux utiliser mon ...