Une charmante compagne de voyage
Datte: 11/10/2018,
Catégories:
fh,
inconnu,
bus,
train,
douche,
intermast,
Oral
pénétratio,
fdanus,
fsodo,
hdanus,
attache,
journal,
mélo,
occasion,
... duré qu’une journée. Je t’accompagnerai à la gare demain matin, si tu veux. C’est pas loin de chez moi.— Alors, c’est OK pour moi ! Nous nous tournons vers l’arrêt de tram pour nous y rendre et attraper le dernier de la ligne 1 lorsque je réalise soudain quelque chose : — Au fait, je m’appelle Filo.— Filo ?— Pour Philippe. Tout le monde m’appelle comme ça.— Ok. Enchantée, Filo. Moi c’est Mélanie. Je lui réponds en souriant : — Ravi de vous rencontrer, Mélanie. Et nous reprenons notre marche pour nous précipiter dans la rame qui vient d’arriver. Le tram de 0 h 23 est le dernier de la soirée et il est rempli de jeunes viandes saoules qui braillent à tue-tête. Les autres passagers sont soit exaspérés ou soit amusés. Pour ma part, je les trouve inoffensifs et leur joie ne fait que souligner un peu plus la gaieté qui m’habite. Nous descendons à Commerce, le nœud principal des transports nantais. Nous sommes jeudi soir et les étudiants sont de sortie et attendent les trams des lignes 2 et 3 dans une joyeuse ambiance. Des groupes de garçons, de filles, de garçons et de filles. Ça me fait drôle de voir la gent féminine de sortie si tard. Ces semaines passées à Alger m’avaient habitué à ne plus la voir une fois la nuit tombée. J’ai une sensation de joyeuse décadence ambiante. Il y a de très jolies jeunes femmes et je me promets de sortir un jeudi soir avec des copains avant longtemps. Mais pour l’heure, je ne peux pas espérer meilleure compagnie que celle de Mélanie. Une rame arrive ...
... depuis le nord en direction du sud. Nous l’empruntons afin de rallier mon appartement sur l’Île. Quelques braillards et braillardes montent avec nous et leurs chants accompagnent notre court voyage. À peine cinq minutes après être montés à bord, nous descendons et marchons, main dans la main, vers mon domicile situé à quelques centaines de mètres. Nous rentrons dans cette maison de bourg reconvertie en un petit immeuble de trois logements. Nous grimpons à l’étage et pénétrons dans mon appartement. L’endroit est petit et assez spartiate. Je m’étais séparé depuis quelques années de Marie, mon amour de fac qui était par la suite une de mes compagnes pendant plusieurs années. Oui, le pluriel peut choquer, je sais. En vérité, il s’agit d’une longue histoire qui ne saurait être résumée ici mais dont je vous parlerai peut-être une autre fois. Ce qu’il faut savoir c’est que j’étais en ménage avec deux femmes : la brune Marie et le blonde Léna. Nous nous aimions tous sincèrement et profondément. Mais Léna nous avait quittés et notre foyer, devenu un simple couple, s’était trouvé trop sévèrement amputé et s’était peu à peu éteint. J’ai donc demandé à ma boîte ma mutation de l’agence de Paris pour le siège à Nantes, la ville d’origine de Léna. Me retrouvant seul, j’avais fait le choix d’adopter une existence simple. Les rares ambassadeurs de l’ère technologique se constituaient d’un four, d’un téléphone basique et d’un ordinateur portable professionnel sur lequel j’écris ces lignes. Même ...