1. Toi en moi


    Datte: 14/10/2018, Catégories: fh, forêt, amour, Voyeur / Exhib / Nudisme jeu, uro, tutu, portrait,

    Je ne sais pas combien de temps j’ai conservé ma tête appuyée contre ton sexe dont j’ai capté toute l’énergie et la chaleur. Il repose maintenant moins rigide sur ma joue droite. J’ai essayé de ne penser qu’à lui, à tout ce qu’il m’apporte et m’offre sans compter, mais les marques de la déchirure de notre aventure charnelle sont revenues à l’assaut de mon esprit cognant fort juste derrière mon front, elles ne me laisseront donc jamais en paix, ne serait-ce que l’instant de savourer le plaisir, ce plaisir intense vers lequel je viens de te conduire. J’ai presque envie de pleurer et de te crier « encore » comme à nos tout premiers matins, mais je n’en ai pas le courage, il est trop tard en moi. Tu me relèves. Déjà ! Quel regard ! Il me déshabille ou il me tue ? Comme tes yeux étincellent ! Ils ruissellent de l’extase que tu viens de vivre, en même temps ils sont déjà sur moi et en moi. Qu’attends-tu ? Oui, tu n’es pas satisfait, ce n’est pas ce que tu préfères. Tu adores quand c’est toi qui me plonges d’abord dans les feux du plaisir, je te comprends mais il ne pouvait pas en être autrement ce matin. Quand tu viens c’est parfois si éblouissant que tu es frustré, fâché d’avoir délivré aussi vite ta liqueur et d’avoir laissé ton anus s’enflammer comme un bout de papier, après c’est comme si tu t’étais vidé de toute ta substance. Ton regard me dit que tu me veux, dans les mêmes conditions que toi. Je n’en ai pas réellement envie, enfin je ne le crois pas. Tu me l’as déjà demandé ...
    ... plusieurs fois, j’ai toujours refusé. Tu es passé à l’acte, d’accord, mais admets que tu es plus exhibitionniste que moi. Je te le promets, j’accèderai à ton désir un jour où tu pourras rester à la maison. Tu n’insistes pas, je t’en suis reconnaissante, puis mue par une volonté intérieure, une voix qui finit par vaincre toutes mes réticences, je décide de te rejoindre dans ce geste qui pour moi demeure quand même très intime. Que peut-on trouver d’intéressant à dévoiler en urinant devant son compagnon ? Il suffit peut-être que je m’accroupisse là, sous cet arbre, que je simule et que tout comme toi, bloquée par des milliers de raisons très personnelles je n’arrive à rien expulser. Tu seras frustré mais je me livrerai quand même à tes mains, à ta bouche, à tout ton corps. Je me laisse faire je me donne et m’abandonne… Tu n’es plus qu’à quelques centimètres de moi, presque nu, vêtu de ta seule chemisette, tu m’enveloppes, tu m’absorbes sans m’avoir touchée. Tu déboutonnes mon chemisier avec attention, tu l’écartes de mes épaules qui frémissent, un air frais coule le long de mes omoplates et s’enroule autour de mon cou. Tu le fais glisser le long de mes bras inertes et tu le poses avec précaution sur ton pantalon. Tes mains que je trouve glacées se posent sur ma taille qu’elles enserrent sans trop la contraindre pourtant. Je me crispe au contact de ta peau qui produit l’effet d’un glaçon, je contracte tous mes muscles et j’attends. Mais très vite je ressens comme une brûlure, ...
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