Toi en moi
Datte: 14/10/2018,
Catégories:
fh,
forêt,
amour,
Voyeur / Exhib / Nudisme
jeu,
uro,
tutu,
portrait,
... sera pour une prochaine fois. Je me baisse enfin. Que cette situation me semble inconfortable et impudique ! Elle m’intrigue et me révulse à la fois. Tu veux que j’écarte encore plus les jambes, je vais finir par m’effondrer dans l’herbe couverte de rosée. Tu t’installes en face de moi dans la même position, l’appareil photo dans une main. Ton regard s’est fiché sur le bas de mon ventre, tes yeux luisent de désir, tu aimes à regarder mon sexe quand il est encore enveloppé par les tissus presque tous transparents et étroits de mes strings. Ils ne camouflent pas grand-chose, surtout pas ma toison que j’ai pourtant nettoyée sur tes conseils, tu la trouvais trop touffue, trop envahissante, brouillonne et sauvage. Toujours habillé, il a pour toi un attrait particulier, il n’est pas dévoilé. Peut-être qu’un peu de chair a réussi à s’évader mais il est cependant offert, tout autant que s’il était dénudé, quelle merveille que ce triangle ! Il te semble certainement plus attirant. Excité, cette première découverte t’incite à poursuivre ma conquête. Voilà, tu repars en exploration, tu écartes le tissu délicatement comme si tu épluchais avec soin un fruit goûté, tu éloignes la pièce de dentelle, mais malgré toutes ces précautions, il gâche un peu ta vue. Pourtant dès cet instant mon sexe est à toi. Tu ne m’as jamais expliqué ce qui attisait autant ta curiosité et ton désir à ce moment précis. Me confieras-tu un jour ce qu’il y a de si passionnant à contempler mon sexe, ma coupure ...
... enfermée entre plusieurs plis de ma peau ? Pour en savoir plus ! À toi d’écarter mes lèvres, elles ne peuvent pas s’esquiver, elles sont bien dessinées et elles se détachent, un peu comme des feuilles qui invitent à être lues et tournées. N’aie pas peur, tu ne me fais jamais mal car tu es toujours délicat, allez, désolidarise-les ! Voilà, comme cela, et procède comme si tu les reposais tendrement de part et d’autre de mon ouverture. C’est un peu mieux quand même, oui mais tu n’es pas satisfait, je le devine à la moue qui a, l’espace d’une seconde, marqué ton visage. Je suis désolée mais mon clitoris, celui que tu cherches est toujours caché, protégé, bien engoncé dans sa conque. Il va falloir que tu mettes presque le nez dessus, c’est un tout petit bijou, une perle translucide, mais si tu savais tout ce qu’il irradie et diffuse derrière son apparente fragilité. Tu souhaites le prendre en photo que tu puisses le conserver à jamais, emprisonné sur une feuille de papier ou dans le recoin d’une clé USB, justement celle que je t’ai offerte et qui raconte en image les étapes de notre relation sensuelle. Comme toujours tu es bien trop près, tout sera encore flou et ta frustration encore plus importante. Tu sais bien que tu en as déjà manqué plus d’une de moi totalement écartelée ; tu veux trop en voir, trop en savoir, il faut pourtant que je garde jalousement une part de mon mystère. Tu partages mon avis, j’en suis persuadée, mais quand tu es ainsi, affolé, tourneboulé, foudroyé par ma ...