1. Mad (6)


    Datte: 14/10/2018, Catégories: Hétéro

    ... dans le cadenas qui retient les chaînes. Un clic métallique, et les liens qui maintenaient Aymeric prisonnier se desserrent. Il frotte ses poignets rougis par sa condition. Détaché après tant de jours, la sensation de liberté lui est étrange. Il se lève pour se dégourdir les jambes. Affaiblies, elles manquent de flancher mais Aymeric retrouve vite l’équilibre. Madeline se jette dans ses bras pour un câlin et l’embrasse à pleine bouche. Les mains d’Aymeric profitent de leur liberté pour redécouvrir le corps de la jeune femme. D’abord les fesses qu’elles tâtent, puis le dos qu’elles caressent, et enfin la nuque qu’elles étranglent. Madeline, surprise, se débat. Leur lutte les fait tomber au sol. Aymeric se sert de son poids pour la maintenir au sol tandis que ses mains augmentent la pression sur le cou de la jeune femme. Ses yeux sont d’un noir effrayant. Madeline panique. Sa vision commence à se troubler à cause du manque d’oxygène. Elle lui a tout pris… Enfin il la tient ! Sa vengeance ne sera que trop douce, à son goût. Il aurait dû faire ça dès le début ; il se serait épargné bien des malheurs. Plus que quelques secondes, et la vie va l’abandonner. Mais il est soudain pris d’une hésitation, et ses mains lâchent leur proie. Il fait un bond en arrière tandis que Madeline est prise d’une violente quinte de toux. Un rire nerveux s’empare d’Aymeric. Quelle ironie ! Il la tenait mais la laisse échapper à son châtiment. Toute cette mascarade dans le but de lui faire baisser sa ...
    ... garde, tout ça pour rien. Et pourquoi ? Pourtant, il le voulait tellement ! Il tenait sa vie entre ses doigts ; c’était tellement jouissif… Pris dans son fou-rire, il ne remarque pas Madeline qui se relève et qui s’empare d’une fourche. Un coup violent sur le crâne le rend inconscient. * * * À son réveil, le voilà de nouveau prisonnier. Retour à la case départ. Aymeric rit malgré son mal de crâne. — Tu m’as menti… pleure Madeline. Tu m’avais promis de ne pas m’abandonner, et tu as voulu me tuer. — Idiote, ricane-t-il, tu pensais vraiment que j’allais t’aimer ? La vérité, c’est que je te hais de tout mon corps. Tu me donnes la nausée. Je te déteste. Tout ce que je veux, c’est te voir pourrir en enfer ! — Alors pourquoi n’as-tu pas été jusqu’au bout ? — Parce que je me serais retrouvé seul au monde et je n’aurais plus aucun lien avec quiconque. Tu m’as tout pris ; il ne me reste plus que toi. Quelle mauvaise blague ! Toi et moi, on va devoir se supporter encore longtemps, à moins que tu préfères me tuer tout de suite et mettre fin à ce cauchemar. — Je… je ne veux pas être seule moi mon plus. Tu finiras par m’aimer, j’en suis sûre. — Ha-ha-ha ! Tu es vraiment détraquée du ciboulot, ma vieille ! se moque-t-il. Comme ça, nous sommes deux maintenant. Jamais je ne t’aimerai ! Tu as tué les seuls personnes que j’étais capable d’aimer. Tu m’entends ? JE TE HAIS ! Mais Madeline ne l’écoute pas. Elle récupère l’assiette vide et part préparer quelque chose, laissant Aymeric seul avec ses ...
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