Top Model (9)
Datte: 19/10/2018,
Catégories:
Transexuels
... ne suis pas homo, mais je me sens bien quand je suis avec lui. Il est gentil, doux, prévenant. Il me traite comme si j’étais une princesse. — Tu l’aimes ? demanda maman sérieusement, sans moquerie, ni critique ou jugement. — Je ne sais pas. Mon cœur s’affole quand il m’appelle et je sens comme un vide quand on se quitte. — Tu penses à lui ? — Souvent. — Donc tu l’aimes, conclut-elle. — J’en ai bien peur. Mais je ne veux pas l’admettre. — Pourquoi ? — Maman ! Je suis un garçon, et c’est un garçon. — Et ? Je restai interdit. — Ecoute ma chérie. On en a parlé avec ton père. Souvent. Quand tu nous as annoncé que tu allais vivre en fille pour ton travail, on s’est dit que ça allait être passager. Mais au fil du temps, on a vite compris que tu y prenais gout et que malgré tout ce que tu pouvais dire, tu ne reviendrais jamais en arrière. Et on accepté le fait qu’un jour ou l’autre tu puisses tomber amoureuse d’un homme. Donc si tu aimes ton ami, fonce ! Ce n’est pas nous qui te mettrons des bâtons dans les roues. L’émotion me submergea et mes yeux s’embuèrent. — Tout ce qui nous importe, c’est que tu sois heureuse. Peu importe si c’est en tant que fille ou garçon, avec une fille ou un garçon. A propos, il s’appelle comment ? — Stéphane et il ...
... est steward sur les long-courriers. Ce qui fait qu’il n’est pas souvent là. — C’est super ça ! Tu vas pouvoir voyager à l’œil ! C’était un aspect que je n’avais pas envisagé. — Euh, oui, peut-être. Sinon, il y a autre chose. Mon patron, et Stéphane ne serait pas contre non plus, voudrait que je commence un traitement hormonal pour être plus féminine. Qu’est-ce que tu en penses ? — Je pensais que tu avais déjà commencé. Mais si ce n’est pas le cas, je pense que tu devrais le faire. Un peu plus de formes ne te ferai pas de mal. kzgkea J’avais l’aval de mes parents qui, quoi qu’il advienne, me soutiendraient toujours. Je terminai les dernières finitions su mon tailleur-pantalon et rentrai chez moi. Je fis mon entrée à l’atelier avec ma nouvelle création que tout le monde trouva sympa. Comme d’habitude, Max fit son tour en milieu de matinée. — Toujours cette boutique dont tu ne te rappelles plus l’adresse ? — C’en est une autre. — Ah je vois. — Max, je peux vous parler ? En privé. — Ok. On passa dans la salle voisine. — J’ai réfléchi ces derniers jours. Et je suis d’accord pour commencer un traitement hormonal. — Excellente nouvelle ! Merci Laurène. Merci beaucoup. Max me serra dans les bras. — Ah autre chose, on part après demain pour Londres.