La lecture Chapitre 9
Datte: 22/10/2018,
Catégories:
Dans la zone rouge,
... libérer d’une envie. Ces mots résonnent dans ma tête. Je croyais avoir déjà atteint le sommet de l’humiliation, mais je me trompais. J’aurais dû une fois encore me révolter, fuir cet homme machiavélique. Mais non, obéissante, je contracte mon ventre comme pour faire sortir ce besoin imaginaire. Je sens mes sphincters s’ouvrir, se déplier. - Tout bon ma belle, tout bon… Je bois ses paroles qu’il susurre près de mon oreille. Ce n’est pas son doigt qui maintenant joue avec mon anus. Je le sais. C’est celui du fantôme. Le supplice est maintenant à son comble. Aveuglée, comme lui, je commence à percevoir plus que jamais j’ai perçu. Les odeurs, les sons, les contacts, tous ces stimuli sont d’une intensité multipliée, me mettant encore plus sous leur dépendance. J’imagine alors comment il m’a toujours vue, derrière ses lunettes noires sans ses yeux. Le doigt qui joue avec mon sphincter déployé me procure des sensations nouvelles. Je n’aime pas la sodomie pour la sodomie. Je suis encore étroite en cet endroit et compte bien le rester. Mais quand il s’agit d’offrir à l’être aimé qui veut m’enculer, car là le mot change, le don de ma personne, je suis disposée à devenir l’esclave de cette pine qui souhaite violer cet orifice si intime. La douleur présente quand l’anus se prépare à la dilatation au moment de l’introduction, se transforme vite en une jouissance qui mélange plaisir sexuel et plaisir moral du défendu, de l’interdit. La jouissance explose quand la semence, détournée de sa ...
... vocation, inonde nos entrailles avec force et puissance. A cet instant j’ai envie d’être enculée, baisée par le cul. Il a déjà failli me faire jouir tout à l’heure. Ces mots vulgaires se bousculent dans ma tête. A mon oreille, il a compris mon trouble. - Lui, celui qui te fouille en ce moment, il est là pour t’enculer Chantal. Avec sa queue ! Il a vu combien tu réagissais à mes caresses anales tout à l’heure. Rien ne lui a échappé. Il a une grosse bite. Je le sais. Je veux lui offrir ta soumission. Il te connait et tu le connais, mais tu ne sauras jamais qui t’encule ce soir. Je veux que tu lui demandes de le faire. Clairement. Comme je m’apprête à le dire, le bruit d’une chaise qui glisse se fait nettement entendre au fond de la pièce en même temps qu’on repose un verre sur la table de salon. Un autre spectateur assiste à mon déshonneur. Un nœud enserre ma gorge. J’ai peur mais vite il me rassure. - N’aie pas de craintes. Nous ne voulons que ton plaisir et le nôtre. On t’écoute. Mais pourquoi me faire parler ! Pourquoi s’obstiner à me faire avouer ma déchéance. Et pour qui ? Son sadisme est sans limites. Il se promet, se refuse de me baiser alors que je l’ai supplié plusieurs fois de le faire. Exhiber mon corps, mon intimité ne lui suffit pas. Il veut mettre ma dignité à nu, faire de ma honte un moyen de s’exciter, de m’exciter. - Oui, monsieur, je veux être enculée par cette grosse bite dont vous me parlez et que je sens contre mes fesses. - Tu es une femme fidèle Chantal ? ...