1. Mésaventure n° 1 (1)


    Datte: 22/10/2018, Catégories: Trash,

    Je vais vous raconter une de mes nombreuses mésaventures, fort agréable néanmoins. Avant toutes choses, laissez-moi me présenter : je me nomme Mélanie, 25 ans, brunette aux cheveux mi longs d’1m64 pour 50 kg, yeux marrons, avec une petite poitrine et des hanches assez fines. Côté professionnel, je suis coiffeuse maquilleuse free-lance dans le milieu du showbiz et de la télévision en général. Je suis embauchée par une boite d’intérim qui se charge de metrouver des missions, principalement pour des émissions de télé, des films ou des séries. Et tout ça avec mon nom en bonus sur le générique ! Mon employeur m’apprécie pour mon sérieux, tout comme les nombreux clients pour qui je travaille. Dans la grande majorité des cas, je me retrouve avec les mêmes équipes de production. Mais je ne suis pas fermée aux nouveaux clients. Et ça, mon employeur le sait. Il y a quelques semaines, il m’a contacté pour une mission d’une journée seulement, mais très bien payée (le triple d’une journée normale), pour une grosse production. J’ai bien sûr accepté, qui ne l’aurait pas fait ? Le jour venu, j’étais un peu anxieuse. Ce qui n’est pas du tout dans mes habitudes. Chose peu banale, ma mission commençait tard, à 10h, et dans des studios privés qui m’étaient inconnus. Été et chaleur obligent, je me suis permis un peu plus de libertés sur ma tenue : un pantalon en lin blanc très léger s’arrêtant au dessus des chevilles et un chemisier en soie bleu ciel, le tout complété par de petites sandalettes. ...
    ... Ce qui est fou me direz-vous, c’est qu’en étant coiffeuse maquilleuse de profession, je me limite à une petite queue de cheval, un peu de fond de teint et un trait d’eyeliner (ce sont les cordonniers les plus mal chaussés il paraît). A l’heure H, j’attrape mon sac à main et mon matériel (et oui, c’est à moi de tout fournir), et je file en direction de ce fameux studio privé. Sauf que la, gros hic : impossible de trouver l’adresse exacte, je me suis perdue pendant plus de 30 minutes. Moi qui déteste être en retard, je stressais de plus en plus. Après plusieurs virages et coup de colère contre mon GPS, j’arrivais au lieu indiqué à presque 10h30... lahonte ! Je me suis présentée toute penaud au poste de sécurité, et comme je ne connaissais pas les lieux, j’ai du me faire accompagner par l’agent de sécurité, un homme d’environ 50 ans, très mal coiffé (déformation professionnelle) et grognon d’avoir été interrompu dans sa série télé préférée... Le trajet entre le poste de sécurité et le studio a duré une bonne dizaine de minutes sous le soleil brûlant, moi portant mes sacs et lui pressant de plus en plus le pas pour pouvoir reprendre son poste et ses activités. Nous sommes arrivés devant une porte qu’il m’a ouverte avec un petit sourire au coin des lèvres : — C’est ici ! Par contre, je dois vous laisser, je n’ai pas l’autorisation d’entrer. Presque en sueur, je me suis précipitée à l’intérieur, et après avoir passé un sas, je me suis engouffrée dans des bureaux vides. J’ai suivi ...
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