1. Valérie


    Datte: 23/10/2018, Catégories: ff, enceinte, intermast, Oral 69, init, confession, Lesbienne

    ... s’occuper de l’enfant et je profitais du fait que nous étions momentanément seules dans la salle d’accouchement pour embrasser Valérie tendrement. Le lendemain, quand Stephen est arrivé, je me suis éclipsée. Il aurait voulu un prénom plus British mais Valérie insista pour que le petit garçon soit prénommé Sylvain ce qui me fit très plaisir. C’était un beau bébé qui ressemblait à sa mère. J’adorais m’occuper de lui mais tous trois quittèrent leur petit appartement pour s’installer dans un pavillon de la grande banlieue de Londres. Valérie ne reprit pas son travail à la maison d’édition. Petit à petit elle s’est, elle aussi, de plus en plus investie dans l’entreprise de son beau-père qui désirait préparer sa retraite. Mes occupations m’ont donné deux fois l’occasion de venir à Paris pour y rencontrer la direction de la maison d’édition avec laquelle mon employeur était en affaire. Nous prenions l’avion le matin et rentrions à Londres le soir. C’était étrange de passer ainsi en coup de vent, à quelques pâtés de maisons de chez mes parents ; au sein d’une délégation étrangère, dans la ville où j’avais toujours vécu. Nous avons également reçu à Londres la direction de l’entreprise française et là encore j’étais présente. Son directeur a dû apprécier mon travail car – à la fin de la dernière réunion – il m’a proposé un poste d’assistante. J’avais espéré remplacer Valérie, ce qui m’aurait ouvert quelques perspectives d’avenir, or son poste venait d’être attribué à une autre fille. ...
    ... J’acceptai la proposition qui m’était faite et je fixai la date de mon retour à Paris. J’ai eu le temps d’assister aux fiançailles de Betty et d’Andrew. Je promis de revenir pour leur mariage. Le lendemain, Valérie et moi nous échangeâmes des tas de serments et nos adieux furent difficiles et pleins de larmes. Le jour suivant, je prenais l’avion qui me ramenait définitivement en France. J’étais partie à Londres pour un an. À mon retour j’y avais passé presque deux années. J’en étais revenue avec une parfaite maîtrise de la langue anglaise, un bon boulot à Paris, le souvenir d’une belle histoire et l’envie de devenir mère à mon tour. Le bilan n’était pas mauvais. Mes parents avaient eu une bonne idée en m’envoyant là-bas. Je n’ai tenu quasiment aucune des promesses que j’avais faites. Je suis retournée quelques fois en Angleterre mais je n’ai pas cherché à revoir les gens ou même les lieux que j’avais fréquentés à l’époque. Par contre, j’ai revu deux fois Valérie à Paris, à l’occasion de visites qu’elle rendait à ses parents. En ces occasions nous avons échangé quelques regards dont seules elle et moi pouvions comprendre le sens. J’étais également ravie de revoir le petit Sylvain que j’adorais. Nous avons continué à nous écrire, Valérie et moi, de temps en temps, aux fêtes en général. Au début notre correspondance était pleine de sous-entendus mais elle est vite devenue banale avant de cesser totalement. Les trois femmes que j’ai connues dans ma jeunesse m’ont apporté quelque ...