Clarisse remonte le temps (1)
Datte: 23/10/2018,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
Clarisse cumulait les fonctions d’actionnaire principale, de réalisatrice et d’actrice de« Clarisse Studio », société fondée trois ans auparavant. Elle avait 68 ans mais paraissait plus jeune. Son visage émacié s’était pas mal ridé, ses cheveux en brosse avaient viré du gris au blanc mais son corps était toujours aussi svelte. Elle continuait à entretenir sa maigreur, conservant cette allure mannequin à la limité de l’anorexie. Ce côté androgyne, cette absence de poitrine et de formes en général étaient sans doute la raison principale de son succès dans le milieu SM. Clarisse savait également que son public, à la différence des amateurs de porno classique, recherchait sans cesse des images nouvelles, le plus souvent violentes. Elle soignait donc la variété des lieux et des personnages dans ses mises en scène et surtout ne craignait pas de donner d’elle même. Ses fans l’aidaient dans cette démarche, lui envoyant des requêtes ou carrément des scénarios. Ce jour là, justement, elle trouva dans sa boite à lettres une enveloppe épaisse. C’était assez original. la plupart du temps elle recevait, par mail, des synopsis avec quelques suggestions rapides. Elle trouva ici une histoire complète, originale, avec un script précis et fort détaillé, agrémenté de dessins et de références documentaires. C’était un vrai travail d’historien puisque la scène se déroulait au Moyen Âge. Ainsi naquit « Le jugement de Clarisse». La préparation réclama quelques temps car il fallait un lieu ...
... adéquat, des costumes et des accessoires. Ce fut sa production la plus chère et la plus complexe. Trouver un château médiéval en état, que le propriétaire acceptait de louer fut délicat. Elle tricha largement sur la nature de son film, prétendant réaliser un documentaire historique, et finit par trouver un accord avec un amoureux de vieilles pierres qui possédait une ferme fortifiée du XIII ème siècle, patiemment rénovée. Le tournage prit deux jours et réunit sept acteurs et trois techniciens, ce qui était exceptionnel pour ce type de production. La suite de ce récit propose ce que virent les spectateurs mais aussi ce qu’ils ne virent pas... (Entre parenthèses, précédé d’un astérisque dans le texte) Dans la première scène, Clarisse, apparaît, chevauchant en armure, sur un chemin isolé. Un groupe de quatre fantassins munis de lances l’entourent puis la désarçonnent. Clarisse lutte mais doit s’avouer vaincue. Elle est rapidement enchaînée et emportée sans ménagement. Le plan suivant s’ouvre sur la place empierrée du bourg. Là, les soldats dénudent Clarisse qui se débat toujours, ne lui laissant que sa chemise fort courte. Ils la conduisent ensuite au pilori. Sa tête et ses mains sont placés dans un joug de bois qu’un des gendarmes cadenasse. La vieille se retrouve alors bloquée, le torse penché en avant à hauteur des hanches. La chemise de bure découvre sa croupe. Tandis que la soldatesque monte la garde, des manants s’approchent et la souillent tout d’abord d’immondices puis une ...