1. 51.7 Le réveil d’un bobrun en pétard


    Datte: 24/10/2018, Catégories: Entre-nous, Les hommes,

    ... peau a vraiment un petit goût de reviens-y, comme des fraises Tagada… qu’est-ce qu’il est sexy ce brassard tatoué… trois bisous de plus… à chaque fois que je le regarde, ça enflamme mon désir… Arrête, Nico, tu vas finir par le réveiller… Et, en effet, à force de bisous, le bobrun se met à remuer… sa tête avance, le cou se plie, se tord dans un sens, dans l’autre… ce sont de mouvements rapides, nerveux, comme s’il voulait chasser une mouche qui s’y serait posée, comme tout à l’heure, lorsqu’il avait rejeté le câlin de son pote… je profite de ce petit remue-ménage pour retirer lentement mon bras… Son corps avance vers le bord du lit… il faut y aller, maintenant… je tente la manœuvre la plus dangereuse… celle de me retourner sur le ventre tout en m’extirpant des bras du bomécano… manœuvre très risquée, pourtant nécessaire pour pouvoir prendre appui sur mes bras et mes mains, préalable nécessaire pour espérer enjamber discrètement l’un de deux étalons et quitter le lit en catimini… J’essaie d’y aller tout en douceur… pourtant, très vite, les choses ne se passent pas comme prévu… le glissement entre ses bras pour me soustraire à son étreinte a dû être trop brusque… Bref… ma manœuvre est tout juste accomplie lorsque je sens un mouvement dans le dos… je n’ose même pas ouvrir les yeux… je mets tous mes sens en alerte pour tenter de savoir si le bomécano dort toujours ou s’il est réveillé… Pendant un bon petit moment, je retiens presque mon souffle… mes capteurs n’indiquent aucune ...
    ... activité remarquable du côté du bomécano … sismogramme plat… Rassuré, je commence à plier mes coudes pour prendre appui sur mes mains… c’est là que ça recommence à remuer du coté de Thibault… j’ai toujours les yeux fermés, mais je sens ses mouvements se propager à la surface du matelas… ses gestes sont lents, discrets, mais réguliers, précis… Je sens le jeune pompier s’écarter de moi et quitter le lit… j’entends ses pas s’éloigner… c’est à cet instant que j’ose enfin ouvrir les yeux… Juste à temps pour capter sa nudité musclée, pour admirer son torse en V, pour palper son cou puissant, pour parcourir ses épaules carrées, pour redécouvrir ce joli fessier de sportif qui gagne à être connu, pour s’extasier devant ses cuisses et ses mollets de rugbyman… ah, putain de sport de fou, ce rugby… Oui, mes yeux s’imprègnent de la beauté de sa plastique juste à temps avant qu’il ne disparaisse dans la salle de bain en renfermant la porte derrière lui… Le bruit bien connu d’un jet dru tombant dans la cuvette me parle du premier geste du matin d’un bogoss… les dernières gouttes tombent dans la cuvette… le bruit de la chasse… le bruit de l’eau qui tombe dans l’évier, longuement… le bomécano doit se débarbouiller… Un instant plus tard, la porte de la salle de bain s’ouvre à nouveau… et Thibault réapparaît dans sa nudité, côté pile… Je garde mes paupières ouvertes le strict nécessaire pour paraître toujours endormi, tour en matant le retour du puissant p’tit taureau… Le bogoss a l’air à côté de ...
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