1. 51.7 Le réveil d’un bobrun en pétard


    Datte: 24/10/2018, Catégories: Entre-nous, Les hommes,

    ... chaleur et le goût de son jus sur ma langue, au fond de mon palais… une envie déchirante… J’hésite un long instant, ne pouvant pas me résoudre à passer à côté de cette luxuriante expression de sa puissance masculine… Je vais le faire… je dois le faire… enfin… la tête me dit que c’est une grosse connerie… mais l’envie, elle d’un autre avis… Descendre les draps, découvrir sa queue magnifique, raide, gonflée de sang… me faufiler entre ses cuisses… sentir l’odeur de son gland… et puis le sucer à pleine bouche… Sentir mon bobrun se réveiller petit à petit, étourdi par le plaisir… le sentir s’étirer, se contorsionner, prendre son pied dans cette dimension de grâce absolue à la jonction entre le sommeil et la veille… Et le faire jouir… goûter à son jus chaud du matin… une si belle façon de commencer la journée… avec une bonne gourmandise au petit déjeuner… Je rêve les yeux ouverts, sans savoir si je vais franchir le pas ou… pas… Je me décide enfin à partir vite, avant qu’il ne se réveille, avant que le désir l’emporte sur le bon sens… Je regarde une dernière fois avant de prendre la porte. Les yeux fermés, les abdos et les pecs ondulant au gré de sa respiration… sa bite pointe toujours vers son nombril… vraiment, on dirait un enfant qui dort… un « enfant » de 19 ans, sexy au possible par ailleurs… Putain de Jérém, si seulement tu étais capable de me prendre dans tes bras comme Thibault sait le faire… ça me ferait un bien fou, mon Jérém, mon petit con de Jérém, mon adorable ...
    ... Jérém… mon amour… Je descends quatre à quatre les escaliers de l’immeuble… je suis pressé de rentrer chez moi… je remonte la rue de la Colombette d’un pas soutenu… Je m’apprête à déboucher sans le boulevard Carnot mais je suis obligé de m’arrêter pour laisser passer des voitures… et là, derrière la vitrine d’un café au bout de la rue, j’aperçois le bomécano assis seul à une table en train de siroter un café… Je ne m’attendais pas de le voir là… je sens mon cœur s’emballer… Une partie de moi voudrait aller le voir, prendre un café en sa compagnie, sonder son humeur, tenter de retrouver la chaleur de son sourire, la douceur de sa voix, la bienveillance de ses mots… oui, une partie de moi s’inquiète et a besoin de savoir où en est notre relation après cette nuit… Pourtant, une autre partie de moi me dit que c’est carrément trop tôt, que l’envie d’être rassuré tout de suite peut compromettre les chances de mieux se retrouver plus tard… Et puis, je suis trop fatigué, tout aussi physiquement que moralement… et lorsque je suis dans cet état-là, mon esprit est privé de toute énergie, embrouillé et vulnérable… je sens que je serais incapable d’affronter son regard, d’aligner trois mots… De toute façon, il ne m’a pas vu… et je suis pressé de rentrer… alors, je trace direction le Grand Rond… En marchant, je n’ai de cesse de me demander à quoi le bomécano pense à cet instant précis, en buvant son café… Je vois mal Thibault considérer ce qui s’est passé cette nuit juste comme une « simple ...