1. 51.7 Le réveil d’un bobrun en pétard


    Datte: 24/10/2018, Catégories: Entre-nous, Les hommes,

    ... remettent les pendules à l’heure sans reproches directs… le ton de sa voix est posé, chaud, et il en impose grave… Comment ne pas avoir envie d’aller dans son sens ? La tension est pourtant palpable dans le petit séjour… nos trois corps nus et fatigués se frôlent… les regards se croisent, s’entrechoquent… les yeux très bruns de Jérém fulminent… Je flaire le danger… Jérém sur les nerfs, frustré de ne pas pouvoir arriver au bout et certainement de ne pas arriver à égaliser le score avec son pote… ce même pote qui est en train de lui faire la morale vis-à-vis de son comportement à mon égard… je sens que ça pourrait vite exploser… Non, surtout pas ça… il ne faut pas que les deux potes se disputent… et surtout pas à cause de moi… Il faut absolument que je prenne les devants… Mais déjà le beau Thibault dégaine l’arme ultime… la plus redoutable… un regard bienveillant couplé à un petit sourire qui désarmerait un porte-avions nucléaire… Le bomécano a fait passer le message… et il sait que maintenant il est temps de désamorcer les tensions… je le vois porter une main sur le cou de Jérém… ce dernier semble accepter ce contact… Fort de ce premier petit succès, le bomécano se redresse à son tour sur ses genoux, s’approche de son pote, il l’attrape par l’épaule, et il l’attire à lui… « Viens là… » il lui lance, la voix désormais très douce… D’un geste prompt mais calme, léger comme la démarche d’un félin, Thibault se glisse derrière son pote… en une fraction de seconde, le torse velu ...
    ... se colle contre le dos à peau mate, l’avant-bras puissant se glisse sous l’aisselle finement poilue… la grosse paluche vient se poser à plat sur les pecs rasés de près… Visiblement surpris, Jérém a une réaction brusque, une tentative instinctive de se dégager de cette étreinte qu’il doit certainement trouver trop intime, certainement déplacée dans ce moment de tensions… une étreinte qu’il doit juger plutôt pas virile, d’autant plus que la queue du bomécano, que j’avais entrevue juste avant dans une forme respectable, doit se balader quelque part entre ses reins et ses fesses… Au premier regard, Jérém aurait l’air d’un fauve pris au piège… le jeune mâle récalcitrant semble tendre toute sa musculature dans la tentative de fuir ce contact… Pourtant, à regarder d’un peu plus près, cette tentative est loin d’être vraiment franche… car si vraiment il voulait se dégager… il n’aurait pas de difficulté à le faire… d’autant plus que Thibault saurait le sentir… et le laisser partir… Non, l’effort de Jérém pour se dégager de l’étreinte de son pote n’est pas très déterminé… comme si une partie de lui n’acceptait pas ce contact, trop pédé à ses yeux, un contact d’autant plus inapproprié qu’il vient de son meilleur pote… alors qu’une autre partie semble sensible au plaisir que ce même contact lui apporte… C’est l’histoire de la vie de Jérém… des envies… mais pas les couilles pour les assumer… et avec son Thib, pas plus qu’avec moi… Le bomécano ne chôme pas, il y va carrément franco… sans ...
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