La « Lancenoir » (2)
Datte: 27/10/2018,
Catégories:
Hétéro
... menaçant. « Attends, t’es en train de me dire que tu t’es foutu de ma gueule ? — Non. C’est pas… — Tu crois que je vais dire à mes potes, que la petite bourge m’a jeté au bout de dix minutes ? Parce que tu sais ce qu’ils se mettraient à penser ? Que je suis une baltringue. Que j’assure pas. — Je suis désolé s’ils pensent que… — Et c’est pas possible ça, tu vois… J’ai ma réputation… Alors si tu veux casser avec moi, il faut que ce soit moi qui décide que j’en ai assez de toi. — Bon ça suffit. J’ai pas à supporter ces conneries. Tu t’arranges comme tu veux avec tes potes, moi je m’en vais. » Léa, un peu effrayée par le ton d’Amadou n’avait qu’une envie, s’éloigner de lui. En finir au plus vite. « Tu sais quoi, je crois que t’es vraiment raciste au fond, tu peux pas supporter de rester deux minutes avec moi, un noir… Quand je te tiens par les épaules, j’ai l’impression que tu veux partir, comme si j’étais sale. — Non, je t’assure. J’suis pas raciste, c’est n’importe quoi. — Tu sais quoi… on baise. Comme ça je suis content, moi je te dérange plus et on est quitte. Et puis ça prouve que t’es pas raciste... — Non, mais... tu me prends pour quoi ? Une salope ? — Ben ouais, tu dis que tu veux sortir avec moi, et puis non, et puis si… C’est ce qui s’appelle se comporter comme une salope, tu trouves pas ? — J’ai jamais dit… » Léa secoua la tête se reprenant « De toute façon, si tu crois que c’est en me parlant comme ça que tu vas me ‘’baiser’’, tu te fourres le doigt bien profond là. ...
... — Ah, tu commences à réagir un peu… j’aime ça. Mais tu vois, si on baise pas, tu vas être considéré comme une sale fasciste, et ça, ça ne va pas plaire à tes amis bobo ça non ? La meuf qui dégueule les noirs, ça fait mauvais genre. Quant à moi je vais passer pour une traviole, et je veux pas ça. Et ce n’est pas comme si t’étais vierge non ? — Non, mais… » Amadou se rapprocha de Léa, presque à lui murmurer dans l’oreille. « Et puis t’as envie de savoir, non ? — savoir quoi ? — Qu’est-ce que tu crois ? Si elle aussi énorme qu’on dit. » Il prit la main de Léa et la plaqua sur son entrejambe. Léa chercha immédiatement à retirer sa main, mais avant ça Amadou lui laissa bien le temps de sentir. Et ce qu’elle sentait c’est que sa main n’avait pu qu’effleurer la baleine. « T’es vulgaire. — Ouais… Mais tu penses un peu à ton futur ? — Oui, et il sera sans toi ! — Ouais, d’accord, mais alors ce sera un avenir de p’tites bites, de baises minables… Tu vois Amédée avec ses pantalons à la con ? Tu crois qu’il va te faire grimper au rideau ? Non, si tu veux sentir quelque chose, tu devras t’acheter un gros gode noir. — T’en sais rien qu’Amédée… — On prend les douches après le sport, alors je sais. Et au fond tu le sais aussi, hein… Et quand t’en auras marre de te faire enfiler par du micro-pénis et de faire semblant de jouir tu feras quoi ? Au moins que t’aies envie de ça ? Passer le reste de ta vie comme une frustrée ? — Non, mais… — Mais ? Alors tu le tromperais, tu serais vraiment une ...