La « Lancenoir » (2)
Datte: 27/10/2018,
Catégories:
Hétéro
... salope qui trompe son mec ? — Non, je… — Non, non, non, j’entends que ça « Non ». Mais t’as envie de sexe là. Et tu refuses, alors que tu ne le tromperais pas si on baisait maintenant. Avant que tu sortes avec lui. Ce serait une occasion unique. De quoi te faire des souvenirs pour cinquante ans. — Une occasion unique… — Et après le soir, quand tu seras au pieu avec ton avorton de fiancé et sa bite de lapin, tu pourras penser que tu t’es fait sauter par un black monté comme un taureau. Et que t’as aimé ça… — Je ne sais pas si j’aimerais ça… — Oh si, tu vas prendre ton pied comme jamais, mieux que la drogue ! Et après, je ne t’ennuierais plus. Même si je passe pour un baltringue, je saurais qu’on a baisé, ça me suffit. Alors, tu marches ? — On baise une fois, et tu me laisses tranquille ? — Je te générais plus. » Oui pensa-t-elle, si elle se tapait Amadou, elle en serait débarrassée, il la laisserait tranquille. C’était une brute, on ne pouvait pas discuter avec ce genre de type, il fallait les calmer par d’autres moyens tentât-elle de rationaliser. Était-ce se comporter comme une salope ? Peut-être, mais, elle devait bien admettre qu’Amadou semblait gaulé comme elle n’aurait jamais pensé voir ça dans sa vie. Et quand il l’avait embrassé elle s’était sentie comme fiévreuse et maintenant qu’elle était tout contre lui, elle brûlait d’envie qu’il lui roule un nouveau patin. Ce n’est pas comme s’il la dégoûtait, et qu’elle aurait à faire ça à contrecœur, ce n’était pas le genre de ...
... coup dont elle voulait se vanter auprès de ses amies... un noir... Elle n’avait jamais imaginé s’en taper un... mais maintenant qu’il était là, qu’elle avait goûté à ses lèvres, et que tout resterait secret… — Alors t’es une grosse facho, ou on se… — OK. — C’est bon, t’es d’accord ? — Oui, quand ça ? — Quand ça ? Ben tout de suite ! Vu comme tu changes d’avis toutes les cinq minutes… La serrant par les côtes, il l’amena dans le local à vélo. Bien qu’il n’y ait jamais de vélo dedans… c’était juste un repaire pour fumeur de joint, ou pire… Il y avait d’ailleurs deux amateurs de chichon quand Amadou entra : « Je vous laisse dix secondes pour foutre le camp. » Les deux camés ne finirent même pas leur fumette et partirent vite fait. Léa ne put qu’être admirative devant la persuasion radicale d’Amadou. Il lui suffisait d’ordonner pour qu’on lui obéisse. Elle se rendit compte qu’elle-même avait fini par lui obéir… Elle en éprouva du respect. Auparavant, elle ne le considérait que comme une bête sauvage, mais maintenant si elle le trouvait toujours bestial, c’était à un lion qu’il ressemblait. Amadou la tira sèchement par la main, la faisant pénétrer dans la pièce. Elle n’était encore jamais entrée dans le local, mais elle ne fut pas surprise qu’il pue la marijuana. L’endroit était plongé dans la pénombre, l’ampoule au plafond était cassée et la clarté ne provenait que de quelques briques manquantes dans le mur qui laissaient passer des rayons lumineux. Arrivée au centre de la pièce, ...