1. Pauline - années adulte (20)


    Datte: 04/08/2017, Catégories: BDSM / Fétichisme

    ... Cependant, c’était peut-être le lieu où je me sentais le mieux, où j’avais l’impression d’être presque normale. Mais rien ne l’était dans ma vie. Ce que j’aimais le plus à être au lycée c’est que je n’étais pas chez mes parents. Je voulais fuir ce lieu le plus possible. C’était tellement malsain là-bas. Je sortais autant que je pouvais. Parfois, je partais tôt le samedi matin pour ne revenir que très tard le soir. Je ne faisais rien de particulier, j’évitais juste d’être en présence de mon père et ma mère. Je ne comprenais pas ce qui avait dérapé. Mon père a toujours été un sale con. Lorsque j’étais petite, il ne s’occupait même pas de moi, me parlait à peine, c’était comme si je n’existais pas. Puis, il a changé, a commencé à être plus proche… Trop proche en fait. Ca me gênait vraiment lorsqu’il me donnait des conseils sur mes tenues vestimentaires, voulant que je mette en avant la « beauté » de mon corps. Aucun des pères de mes copines - anciennes copines, car ça fait longtemps que je n’en ai plus - parlaient comme ça à leur fille. J’aurais aimé qu’il m’engueule parce que je portais une jupe trop courte. Mais, au contraire, il m’encourageait à m’habiller encore plus sexy. Le seul truc de bien avec mon père c’est que je fais ce que je veux avec sa carte bleue. Pour le reste… J’ai toujours détesté qu’il me reluque comme si je n’étais qu’un bout de viande… Et il n’arrêtait pourtant pas de le faire. Ma mère, c’était pire encore. Pourtant, je me souviens très bien lorsque ...
    ... j’étais enfant : nous étions tout le temps toutes les deux, nous faisions plein de choses ensembles. Je l’aimais vraiment ; mieux que ça encore, je l’adorais, elle était mon idole. Mais, elle a changé. Elle est devenue bizarre, cinglée même. C’est bien ce qu’il faut être pour se faire tatouer sur l’avant-bras « chienne et fière de l’être ». C’est bien ce qu’il faut être pour se mettre à porter vingt-quatre heures sur vingt-quatre et sept jours sur sept un collier de chien. Je n’avais pas mis longtemps à comprendre qu’elle entretenait une relation sado maso avec mon père. Elle était sa chienne, et je ne l’invente pas, j’ai souvent entendu mon père l’appeler ainsi alors qu’elle lui répondait par un « oui maitre ». Mais, après avoir vu ça, comment pouvais-je encore l’écouter ? Comment pouvais-je la respecter ? En plus, elle n’osait plus rien dire devant mon connard de père. J’étais, avant, plutôt douée à l’école. Mais, j’ai commencé à me détacher de mes parents, j’ai commencé à faire des conneries n’ayant plus aucun repère. Ma mère avait été mon idole, mais je me rendais compte que je n’avais plus personne qui pouvait me montrer l’exemple. Je me suis laissée entrainer. Mes copines ont commencé à me regarder de travers. Puis, elles ont commencé à se moquer de moi et de ma mère, m’enfonçant plus profondément dans la misère dans laquelle je m’étais installée. On s’est mis à m’insulter : salope, pute, tout ce qu’on veut en fait. Je ne savais pas être autre chose, je ne savais pas agir ...