Pauline - années adulte (20)
Datte: 04/08/2017,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
... autrement, c’est ce qu’on attendait de moi de toute façon. Quelque part, même si ces mecs ne m’appréciaient pas plus que ça, ils m’offraient un peu de réconfort, me permettant de me sentir moins misérable. Maintenant que je n’avais même plus le lycée pour m’abriter, devais-je fuguer ? Ce que j’avais vu… ce que mon père m’a montrée le jour même de mes 18 ans était la goutte d’eau faisant déborder le vase. Il m’avait forcée à visionner cette vidéo comme si c’était mon cadeau d’anniversaire, et ma mère devait rester à côté à m’observer la regarder… Qu’avait-il espéré ? Comment espérait-il que je réagisse ? Je n’ai pas tenu une minute : voir ma mère se faire partouzer par un tas de type m’avait simplement donnée envie de vomir, ce que je suis allée faire dans lestoilettes l’instant d’après. Puis, j’ai fui l’appartement. Je ne pouvais pas rester, j’avais l’impression d’être dans un cauchemar : mon père était en train de donner des coups de cravaches à ma mère qui s’était mise à poil et à quatre pattes en plein milieu du salon. Et à chaque coup, elle gémissait avant d’ajouter « encore, maitre »… J’ai alors erré dans les rues des heures entières, n’arrivant qu’à peine à retenir mes sanglots. Il m’était impossible de retirer cette scène de ma tête. J’étais traumatisée par cette vision horrible : les tétons de ma mère ainsi que son clitoris, tous les trois percés par des anneaux… A quoi ça pouvait bien servir ? Oui, il fallait que je parte de cet endroit. Je ne savais pas encore ...
... où aller, mais je me suis précipitée pour rentrer le plus vite possible, me changer et me préparer un sac à dos. Par chance, ma mère n’était pas présente. Je venais juste de finir de me changer lorsque j’entendis la porte d’entrée… Mon père ? Si tôt ? Que faisait-il là ? Le directeur du lycée l’avait certainement appelé pour le prévenir de mon renvoi. J’étais très nerveuse lorsqu’il s’avança vers moi. Il me donnait l’impression que j’étais un agneau et lui le loup. Il me dit d’un ton bien trop calme : — J’ai cru comprendre que tu t’es faite attrapée en train de pratiquer des actes sexuels. Peux-tu m’en dire plus ? — Non ! Je n’ai rien à te dire ! — Je crois bien que si, Yvana ! Réponds à ma question ! — Je suis une adulte, je n’ai d’ordre à recevoir de personne ! — Tant que tu continueras à utiliser mon fric, tu m’appartiens ! Tu fais donc ce que je te dis et au moment où je te le dis. Est-ce clair ? — … Je m’en fous de ton fric… J’ai plein d’argent sur mon compte. — De l’argent que j’y ai posé. Il prit son téléphone, pianota dessus. Je sentais qu’il était en train de faire un truc qui n’allait pas me plaire — Tu fais quoi ? — … Attends un peu… Et voilà… Regarde. — Mais… C’est mon compte ? Pourquoi il n’y a plus d’argent dessus ? — T’es vraiment aussi conne que ta mère… J’ai juste repris ce qui m’appartient. Je lui ai hurlé dessus, et il me colla une gifle qui me calma sur l’instant. Pourtant, j’en reçu deux autres alors que je ne disais plus rien. Je commençais à pleurer ...