1. Histoire des libertines (21) : Diane de Poitiers ou le ménage à trois.


    Datte: 28/10/2018, Catégories: Partouze / Groupe

    ... dames, Diane aurait posé sur le front d'Henri un baiser maternel. Du fait de la reprise de la guerre, les deux princes sont bientôt soumis à une détention sévère et passent presque quatre années (1526-1530) très isolés, dans l’incertitude quant à leur avenir. Le roi la charge de faire l’éducation de cour d’Henri lorsqu’il revient en France. Il est âgé alors d' 11 ans et elle de 31 ! En 1531, Diane est veuve. Belle et élégante dans sa tenue de deuil en noir et blanc, la silhouette fine et élancée, Diane fait partie de ces femmes dont l’âge n’altérera pas le pouvoir de séduction. Lors du tournoi organisé en 1531 pour le couronnement d’Éléonore de Habsbourg, alors que le dauphin François salue comme il se doit sa nouvelle belle-mère, c’est devant Diane de Poitiers qu’Henri abaisse sa lance. SA PROXIMITE AVEC L’EPOUSE D’HENRI Henri d'Orléans épouse Catherine de Médicis en 1533. Diane avait appuyé le choix de l’arrière-petite-fille de Laurent le Magnifique. Catherine et Diane sont en effet cousines : le grand-père maternel de Catherine (fille de Madeleine de la Tour d'Auvergne) est le frère de la grand-mère paternelle de Diane. Lorsque les rumeurs de répudiation s’élèvent devant la stérilité prolongée du couple, Diane apporte son soutien et ses conseils à Catherine, elle pousse Henri à multiplier les visites nocturnes à sa femme. LA PREMIERE NUIT Au matin de leur première nuit, Diane écrivit un petit poème et l’adressa à Henri : « Voici vraiment qu’Amour, un beau matin, S’en vint ...
    ... m’offrir fleurettes très gentilles… Car, voyez-vous, fleurettes si gentilles Etaient garçon, frais, dispos et jeunet. Ainsi tremblotante et détournant les yeux, « Nenni » disais-je. « Ah ! Ne soyez déçue ! » Reprit l’Amour et soudain à ma vue Va présentant un laurier merveilleux. « Mieux vaut » lui dis-je, « être sage que reine ». Ainsi me sentis et frémir et trembler, Diane faillit et comprenez sans peine Duquel matin je prétends reparler… » Ainsi commençait l’une des liaisons royales les plus constantes et les plus inattendues de l’histoire de France. Henri se mit à rayonner de bonheur grâce à la présence constante de Diane à ses côtés. Diane découvrit avec Henri le plaisir que procure un amant adolescent, elle lui transmit toutes ses connaissances. Diane veille à l’éducation. La tendresse laisse la place à l’amour platonique, puis à la passion. Malgré leurs 20 ans de différence, elle devient sa maîtresse, sans doute vers 1538. Diane sera le grand amour du futur roi. Diane dut faire face à l’agressivité et la haine de la maitresse en titre du roi François Ier. Anne de Pisseleu, Duchesse d’Etampes, se rendait compte que le roi appréciait beaucoup Diane, elle encouragea un groupe de diffamateurs, afin de diffuser des épigrammes calomnieuses. A la Cour, Diane était l’égérie de nombreux poètes tels Joachim Du Bellay ou Clément Marot. Celui-ci, subjugué par sa beauté, composait de magnifiques vers en son honneur. Mais la passion dont il se consumait ne fut pas réciproque. Diane ...
«1234...7»