L'étalon ultime (3)
Datte: 28/10/2018,
Catégories:
Gay
... attention de ne pas émettre de bruit suspect et s’y prit plutôt bien. Il jeta la chaussette dégoulinante au sale et put s’endormir, tout en culpabilisant d’avoir pu jouir en pensant à un homme. L’adonis se réveilla, chatouillé par les rayons du soleil qui filtrait à travers les volets. Il consulta l’heure, même si c’était dimanche : 9h30. Mince ! Il avait dormi 13 heures ! Il ne se souvenait pas d’une telle durée depuis son enfance. Et la sensation dans son corps était… étrange. Comme s’il avait fait peau neuve. Il avait assez bien récupéré de sa séance explosive et voulut examiner son corps. Il prit quelque pose de bodybuilding, puis voulut mesurer ses bras. Il emprunta discrètement le ruban de couture de sa mère : 38,5 cm de tour de bras ! Il n’en revenait pas. Avait-il vraiment pris 1,5 cm de bras en une journée ? A vrai dire il ne s’était pas mesuré depuis le jour de sa transformation. Il n’était pas impossible que le haut niveau de testostérone dans lequel il baignait depuis un mois eût contribué à entretenir et développer davantage sa musculature. Passé l’effet de surprise, il fut finalement ravi du résultat, le plaçant encore un peu plus haut sur l’échelle de la « bogossitude ». D’ailleurs, la trique du matin qui s’était fait désirée revint au galop. Le jeune étalon fonça sous la douche et se branla comme un fou en pensant à son corps plus puissant et désirable que jamais. « Non, penser à soi n’est pas homo », se convainquit-il. Il essaya plusieurs vêtements et ...
... chacun le serrait au niveau des manches. Il adorait cette sensation de dépassement des standards. Bordel, c’est que la trique reviendrait, même pas 30 minutes après la dernière vidange! Il décida de l’ignorer. Il y avait une autre sensation également. Comme une chose inassouvie, un manque. Ses muscles le démangeaient. Il fallait qu’il s’entraîne. Encore. La salle était ouverte 7 jours sur 7, alors ce n’était pas un problème. Il prévint ses parents et partit à la salle sous les coups de 14h. Il pria de ne pas y retrouver le gay, mais visiblement la ligne de Dieu était occupée ; ce type était encore là, dans un débardeur rouge d’où débordaient de beaux muscles dorsaux latéraux. Il avait un beau corps et aimait le montrer. Léo s’arrangea pour s’installer à une machine assez éloignée de cet homme. Peine perdue, il se rapprocha dangereusement quelque minutes plus tard. Il jouait avec lui, c’était certain. Et pendant que Léo s’entrainait sur la machine des dorsaux, il se souvint de cette citation d’Oscar Wilde : « Le meilleure moyen de se débarrasser d’une tentation, c’est d’y céder. » Le jeune homme était prêt à franchir l’étape. Il ne pouvait pas se permettre de fuir à chaque fois qu’il voyait cette sangsue. Ca décrédibilisait son alibi à la salle. Le blond tourna brièvement la tête vers lui. Putain, ce regard… On aurait dit des yeux de biche soumise. Il voulait sa queue, c’était certain. Son instinct lui dictait de la lui foutre dans la bouche tout de suite, devant tout le monde, ...