Convoitise généreuse
Datte: 30/10/2018,
Catégories:
f,
h,
ffh,
religion,
forêt,
amour,
cérébral,
revede,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Masturbation
confession,
humour,
fantastiqu,
... répondrait-elle de bonne grâce à vos désirs ?— Je le pense. Suivit un instant de silence, puis elle reprit la parole, fort doucereuse : — Vous êtes un jeune homme… séduisant. Je la comprends et je lui pardonne bien volontiers. Mais il n’est pas question pour elle de briser ses vœux, elle est ici et elle y restera. Quant à vous, que ne portez-vous vos regards sur quelque autre jeune femme, plus libre ?— Je n’en connais pas.— Vous n’auriez peut-être pas à chercher bien loin. Son sourire enjôleur me mit sur la voie : elle s’offrait à moi pour garder Lucile ! Elle se leva, alla fermer sa porte à clef pour en ouvrir une autre, celle de sa cellule – une chambre plutôt qu’une cellule, en vérité – qui jouxtait l’antichambre où nous nous tenions. Je vis le lit sur lequel Lucile venait si souvent la rejoindre. Je fus à même de constater que la révérende mère supérieure, si elle aime les jeunes filles, ne déteste pas non plus les jeunes hommes comme moi. Pour que je ne répande pas en elle ma semence, elle la fit jaillir sur sa poitrine, qui est fort belle. Elle me fit jurer de cesser de penser à Lucile. — Elle est à moi, comprends-tu ! Je me donne à toi, généreusement, parce que je l’aime et entends la garder pour moi seule. Pour ses saintes filles elle va demander à Monseigneur de désigner un autre confesseur, vieux et bien laid. Mais elle acceptera volontiers de me recevoir quand je lui en ferai la demande. — Ce sera pour moi un sacrifice… pas désagréable, m’a-t-elle assuré. ...
... Ensuite, tu me confesseras. Elle a repris ce dernier mot en le séparant en deux, curieusement : con-fesseras. Je n’ai pas l’impression d’avoir véritablement commis un péché. Si Dieu nous a donné un corps… Mais je me confesserai quand même au père Guillaume, pour être tranquille. Il doit absoudre aussi quelques hauts prélats qui ont des maîtresses sans même s’en cacher. Alors, pourquoi pas moi ? (retour au sommaire) Il passe souvent dans le chemin du bois Benoît. Il laisse sa bécane dans le fossé, il va sous les arbres et il se met à lire, à lire et à écrire. Martine a eu tort de me confier qu’elle finirait bien par l’avoir, car je le veux pour moi, mais sans le dire. Il est étudiant en droit à Lyon. On ne le voit donc que pendant les vacances, quand il est chez Sidonie, sa grand-mère. — Sidonie a plus d’un amant, chantonne Martine. Elle imite bien Brigitte Bardot, ce qui n’est pas difficile. Elle est blonde comme elle, et délurée comme elle. Des garçons du village et des alentours elle en fréquente un paquet et depuis belle lurette, Martine… — Tu devrais les laisser faire, me suggère-t-elle quand elle me voit repousser ceux qui me serrent de trop près, dans nos bals du dimanche où il ne vient jamais, lui. Les laisser faire ? Sûrement pas, puisque je suis amoureuse ! Assises maintenant sous un pin, nous l’attendons. J’aimerais tellement qu’il soit le premier à me faire l’amour ! Et le seul, évidemment. Et moi la seule pour lui, bien sûr. Chaque soir dans mon lit c’est à lui que je ...