1. Conclure


    Datte: 30/10/2018, Catégories: Dans la zone rouge,

    -- ATTENTION HISTOIRE FICTIVE POUR LECTEURS AVERTIS -- CONCLURE Le temps a changé, il épouse mon chagrin, j’avance d’un pas alerte à travers le crachinJe n’ai plus de femme, elle ne m’interesse plus. Mais j’ai encore une belle mère et un fils. Ils attendent sous le auvent - Ouf, il est temps. Julie m’avait promis de faire vite. Heureusement que j’aiservi le repas du soir de Loic. Il est temps de le coucher ce petit bonhomme. -Merci, belle maman. Il était entre de bonnes mains. - Mais il ne faudrait pas charrier grand’mère dans les bégonias! Maintenant que l’enfant dort, peux-tu me dire où est passée ma fille -Malheureusement elle ne me communique pas les adresses de ses hôtes. - Un bon mari se renseigne quand il aime sa femme. Qu’appelles-tu « ses hôtes », tu m’inquiètes, la notion est pleine de sous-entendus? -Elle m’a annoncé une visite chez Victoire, ta grande bringue de nièce. J’en viens, elle n’y était pas. - Je sentais bien que quelque chose clochait entre vous. C’est un peu de ta faute. Ton entêtement à désapprouver son désir de soigner sa ligne pour te plaire finira par vous séparer.Il est légitime qu’une jeune femme veuille impressionner son mari. Va avec elle à Djerba et tout s’arrangera. Tu l’as menacée de divorcer. J’en viens à la soupçonner de vouloir déposer sa demande de divorce avant toi. Deux ou trois phrases sibyllines me font craindre le pire. Montre-toi plus souple, cher gendre. Pense à ton fils. - Il est un peu tard. Entretiens-toi avec Julie et essaie de ...
    ... savoir ce qu’elle recherche. Pour moi, les dés sont jetés. Sa cure en dépit des obstacles que j’ai dressés, aboutira à un départ sans retour - Pourtant je t’aimais bien. Tu étais un bon gendre avant cette histoire. Aurait-elle un autre homme en vue? - Elle se garde bien de m’en parler; ce n’est pas un sujet de conversation à l’intérieur d’un couple normal. Excuse-moi, je suis fatigué, je souhaite me coucher. Merci encore. A demain peut-être. - Tu devrais téléphoner à Victoire pour te rassurer. Ma fatigue est réelle. Je m’endors dès que je m’allonge. Je n’entends pas le retour dejulie, ni son réveil, ni le départ de notre écolier. Par bonheur le réveil sonne assez tôt et j’arrive au travail à l’heure. A midi, je suis seul à table. J’ai réchauffé un rapide repas congelé. Pour digérer les derniers événements j’ai pris congé. Je transfère les enregistrements d’hier sur un DVD. Hélas je n’ai pas eu le réflexe immédiat de filmer dès le début l’expédition punitive de Richard chez l’amant de sa femme et de ma femme puisqu’André a pu secouer sa canne dans le sexe de Julie grâce au secours de Victoire. Qui blâmer, l’amant, la traîtresse ou la complice bénévole aux desseins surprenants? Richard a pris des risques, laquelle de ses victimes vaincra sa honte, osera porter plainte et étaler dans un commissariat ses turpitudes? A quinze heures on sonne. J’ouvre et j’ai du mal à reconnaître Victoire. Elle arbore un cocard qui déborde de ses lunettes, , une lèvre tuméfiée et se cache sous une ...
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