Corps fous
Datte: 31/10/2018,
Catégories:
fh,
inconnu,
plage,
hotel,
amour,
Oral
pénétratio,
... grand regret. Mais quelque chose me dit que j’aurai, par la suite, d’autres occasions ! Nous sommes ensuite aller nous promener sur des côtes déchiquetées, aux paysages grandioses, une mer bleue sans vague, dans une légère brume. Nous avons dîné en tête à tête dans un petit village, j’ai passé une très bonne soirée. D’un commun accord, nous avons décidé de ne pas passer la nuit ensemble, mais que demain, je lui consacrerai toute la journée sans restriction. — Et… toute la nuit aussi… Ai-je ajouté avant de refermer la porte de ma chambre. --ooOoo-- Quelques jours se sont écoulés comme un rêve. C’est un bon amant, de temps à autre un peu brusque, qui décide souvent à ma place, ce qui m’agace parfois. Moi, je me donne complètement, je fais des folies de mon corps, je m’étonne moi-même de l’impudeur que je peux avoir avec lui. Mais je ne vais pas m’en plaindre, surtout à presque cinquante ans. Aujourd’hui, je suis chez lui. Je me doutais bien qu’il avait un pied-à-terre dans l’île. Il m’avait dit que ce n’était pas très grand, en réalité, la maisonnette d’un grand oncle du côté de sa mère. Une masure qu’il avait commencé à retaper alors qu’il avait à peine vingt ans. — Tu appelles ça une masure ?— Comment veux-tu que je l’appelle, ma Daphnée ?— Une demeure, oui ! Masure, il est bien, lui ! Un magnifique mas en forme de U avec au moins quatre chambres, un vaste salon, diverses dépendances et une piscine au milieu ! Et au moins un bureau, il me semble. Quant aux salles de bain, ...
... je n’ai pas compté ! J’ai même cru voir un court de tennis, là plus loin. Oui, il y a pire, mais je connais difficilement mieux. — Tu sais, ma chérie, ici, presque tout le monde a une piscine !— Et autant de pièces ?— C’était la ferme de mon grand oncle, j’ai simplement transformé ci et là… Je ne sais plus comment on dit l’endroit où on met des vaches ou des moutons…— Une étable. Tu veux dire que c’étaient des étables, là sur le côté ?— Oui ! Ça m’a pris quelques années, mais j’y suis arrivé.— Ne me dis pas que la piscine, c’était l’abreuvoir ? Il rit. Je ne sais pas s’il connaissait le mot ou s’il a deviné. Ça va faire maintenant une semaine que nous nous connaissons. Il a fini par me dire son métier : médiateur. D’après ce que j’ai compris, il sert d’intermédiaire lors de transactions diverses entre deux entreprises. J’ai senti qu’il ne me disait pas tout, j’ai compris aussi en filigrane que c’était bien payé, mais pas toujours très légal… Et puis, flûte, je m’en fiche ! Nous venons juste de faire l’amour dans le salon, c’était particulièrement bon. À travers la baie ouverte, je contemple la piscine et son eau turquoise. — Tu attends quoi pour aller piquer une tête dedans ?— Elle n’est pas trop froide ?— Nous sommes en été…— Bonne idée alors ? Tu me rejoins ? Et je plonge dans l’eau. Non, elle n’est pas trop froide, elle est à bonne température, ni trop, ni pas assez. Je fais un aller-retour. Ewan me capture dans ses bras et nous nous embrassons, collés, enroulés, l’un à ...