Corps fous
Datte: 31/10/2018,
Catégories:
fh,
inconnu,
plage,
hotel,
amour,
Oral
pénétratio,
... l’autre. Décidément, la vie peut être belle ! Je sors de l’eau, l’eau qui dégouline de mon corps laisse une trace derrière moi. Je découvre mon reflet dans une porte-fenêtre. Oui, c’est vrai, j’ai encore une certaine allure, malgré un petit bidon qui s’affirme, et des seins qui subissent plus qu’avant les lois de la gravité… Je me demande pourquoi c’est sur moi qu’Ewan a jeté son dévolu. Ça m’intrigue. Je n’ai pas le temps de me poser plus de questions, il est juste derrière moi, il se plaque à moi, me capturant les seins tout en me dévorant le cou. Déjà, je sens quelque chose de dur grandir sur mes fesses… Je me demande bien quelle sera la suite, j’ai bien envie de me laisser faire. Où ira-t-il se nicher ? Dans ma porte de jade, dans ma porte de nacre ou celle de bronze ? Entre mes deux tours d’albâtre ? A moins qu’il ne lui prenne d’autres fantaisies… Je verrai… Maintenant, je joue à la pauvre petite chose subjuguée par un grand méchant loup autoritaire. Une façon agréable de subir, sans culpabiliser… Les derniers jours de mon séjour furent bien trop rapides. Tout était trop bien sur cette île que nous visitions chaque jour un peu plus, que je découvrais et que j’aimais. Tant de plages pour aller se baigner tous les deux et batifoler, tant de petits bois pour folâtrer, toutes ces plaines et ces montagnes aux paysages magnifiques et verdoyants… Toutes ces nuits de folie à savourer son corps, à le posséder, à être possédée, complètement, entièrement. Quand on aime, c’est ...
... fou ce que tout devient évident et facile… trop facile… --ooOoo-- L’aéroport, mon avion qui est arrivé sur le tarmac, quinze jours qui sont passés trop vite. Laurine, sur le côté, louche sur mon Ewan. Elle m’a avoué qu’elle en aurait bien fait son quatre heures, et même plus. On appelle mon vol, je dois y aller. Un dernier gros bisou qui me fait frissonner jusqu’au plus profond de moi-même. Jusqu’au bout, ce type m’aura fait des choses ! Je m’avance, je le vois, là-bas, parmi d’autres personnes. Je me demande combien de temps il lui faudra pour sauter sur une autre touriste. Peut-être même qu’il a déjà fait son choix parmi celles qui arrivent. Un dernier signe et c’en est fini de la Grèce : retour à la réalité. L’avion vient de décoller. Laurine me questionne depuis quelques minutes. Elle pose alors la question qui tue : — Et pour la suite, tu fais quoi ?— La suite de quoi ?— Ben oui : c’est fini, tu ne le revois plus ou…— Il m’a dit qu’il viendra me voir dans trois semaines à Reims.— Mais c’est merveilleux !— Je n’y crois pas.— Oh, vous pouvez toujours vous téléphoner ou vous envoyer des e-mails. Ou faire ça à l’ancienne avec des lettres.— Non, j’ai refusé de lui donner mon numéro de portable et mon adresse internet. Nous devons réfléchir, nous faisons un break, éloignés l’un de l’autre. Il a promis de respecter ma décision. Je suis persuadé de n’être qu’une passade ; Ewan a été un bel amour de vacances, une belle parenthèse dans ma vie. Non, il ne viendra pas, il ne fera pas ...