Corps fous
Datte: 31/10/2018,
Catégories:
fh,
inconnu,
plage,
hotel,
amour,
Oral
pénétratio,
... loin. J’hésite, je me demande si je peux lui faire confiance. Il ouvre les bras : — Écoutez-moi, chère inconnue dont j’ignore encore le nom : j’admets pas mal de choses comme celle que vous me plaisez, que je vous trouve mignonne, et que vous avez un magnifique décolleté dans lequel je voudrais me perdre. Mais je ne suis pas du genre à abuser des femmes en détresse.— En détresse, vous abusez un peu ! Franchement, je n’arrive pas à vous cerner, à vous comprendre, je ne sais pas sur quel pied danser avec vous !— C’est justement ce qui fait mon charme, ne croyez-vous pas ?— C’est justement ce qui me donne envie de fuir ! Néanmoins, je décide de lui faire confiance. Il prend la plupart de mes sachets, ça me soulage d’un poids. Le trajet sera agréable, aussi bien par les rues dans lesquelles nous cheminons que par sa conversation, même s’il n’hésite pas à me sortir des phrases plutôt rentre-dedans, mais dans un vocabulaire soigné. Pour un peu, je me demande s’il n’est pas diplomate ou un truc comme ça. — Nous y voilà ! Comme vous l’avez constaté, ce n’était pas trop loin.— En effet. Merci. Tandis qu’il pose mes achats au pied du poteau, je consulte les horaires pour Roda : j’ai de la chance, il y en a un dans cinq minutes environ. Mais j’ai des doutes sur la ponctualité des bus du secteur. — Quand puis-je vous revoir ? dit-il.— Écoutez, je vous remercie de m’avoir guidée jusqu’ici, mais vous y êtes pour quelque chose dans le fait que je me suis perdue. Là-bas, dans le magasin, ...
... vous m’avez prodigieusement agacée.— J’en suis désolé. Maintenant, tout est remis à plat, non ?— On peut le dire comme ça.— Donc, quand puis-je vous revoir ?— Vous êtes du style crampon de chez crampon, vous ! Je vais essayer de vous expliquer mon point de vue : non, je ne suis pas intéressée.— Pourquoi ?— Parce que ! Point barre !— Pourtant, vous n’êtes pas mariée, ni en ménage.— Ah oui ? Qu’en savez-vous ? Et même si j’étais libre, ça ne veut pas dire que je dois me jeter à votre cou pour vous remercier de consentir à daigner me trouver intéressante !— Vous êtes plus qu’intéressante, vous êtes résolument…— Je ne veux pas le savoir ! martelé-je. Non, c’est non. No, nein, niet, et j’en passe. Il faut vous le dire en quelle langue ? En sourd-muet ? Regardez bien mes lèvres : N-O-N !— En parlant de langue et de lèvres… Et sans crier gare ou quoique ce fut, il m’attire à lui et m’embrasse. Je suis tellement stupéfaite que je ne réagis pas sur le moment, et il en profite ! Mais je finis par réagir, et je le repousse furieusement ! — Mais ça va pas la tête ! Ça vous prend souvent ?— Uniquement quand c’est vous.— C’est ça ! Vous êtes un malade ou quoi ? Dès que vous voyez un jupon ou un décolleté, vous ne vous sentez plus ?— Uniquement quand c’est vous, j’insiste.— Je ne vous crois pas !— Je sais : quand vous avez une idée en tête, vous ne l’avez pas ailleurs. Donc inutile de me justifier.— Vous êtes chiant ! Et pas qu’un peu ! Je le regarde avec fureur, je voudrais le hacher en menus ...