Corps fous
Datte: 31/10/2018,
Catégories:
fh,
inconnu,
plage,
hotel,
amour,
Oral
pénétratio,
... morceaux, le piétiner, le découper en rondelles, et j’en passe. Lui, il continue de sourire, me regardant avec un intérêt non dissimulé. Je n’aime pas trop les scandales, alors je me modère : — Je ne vois pas pourquoi je perds mon temps avec un satyre de votre espèce. Vous êtes un ignoble profiteur !— Inutile de vous raisonner, même si je vous dis qu’il n’y a qu’avec vous que…— Non, comment je peux vous croire ? Vous me sautez dessus, vous ne me demandez pas mon avis, je suis quoi dans l’histoire ? Votre chose ?— J’avoue que ça ne me déplairait pas…— Merde ! Je sais, je suis grossière, mais comment je dois vous le dire ? Juste à ce moment-là, à mon grand soulagement, le bus arrive. Je reprends tous mes achats et je grimpe précipitamment dans le véhicule. Il ne me suit pas ; j’en suis soulagée. Je m’installe vers le fond. Enfin, je souffle. Toc, toc ! Oh non, encore lui ! Je détourne ostensiblement la tête, j’entends sa voix : — Désolé de vous importuner mais vous avez oublié quelque chose… Étonnée, je le regarde : — Comment ça ?— Vous avez oublié ce petit sachet…— Ah bon ? Restez où vous êtes et passez-le moi par la fenêtre ! Je me lève, j’ouvre la vitre du haut, il me tend le sachet, je l’attrape aussitôt, tout en évitant soigneusement le moindre contact avec lui. Je suis intriguée, ce sachet ne me dit rien. Non, ça ne me dit rien du tout. Je tourne la tête vers lui : — Vous êtes sûr que c’est à moi ?— Totalement sûr, c’est à vous à présent.— Que voulez-vous dire par là ? ...
... Mais le bus démarre. Je vois mon inconnu s’éloigner de moi, il sourit toujours et me fait même « au revoir » de la main. Machinalement, je lui réponds de la même façon. Je me renfrogne, ce type m’aura eue jusqu’au bout ! Perplexe, j’ouvre le fameux sachet : il contient un collier. Même s’il est très beau, je n’ai jamais acheté ce truc. Je découvre un petit papier au fond, dessus, quelques mots griffonnés : Je soupire : ce type est impossible, mais, je reconnais qu’il a bon goût, ce collier est splendide. Le bus s’éloigne de Kerkyra, loin de cet homme irrécupérable. Durant la traversée du col qui sépare la partie sud du nord de l’île, je me surprends à songer à son baiser, malgré les remarquables paysages que j’ai sous les yeux. Je suis obligée de reconnaître que ce n’était pas désagréable, et que de se faire embrasser de la sorte à presque cinquante ans m’a fait revenir à mes vingt ans. Et c’est, quelque part, flatteur… Mais, ceci dit, ce n’est pas une raison de se comporter ainsi ! Le bus s’éloigne encore plus de Kerkyra et de cet homme que je veux chasser de mes pensées. --ooOoo-- Un jour complet s’est écoulé depuis. Il est presque midi, je suis sur la petite plage qui borde l’hôtel où je suis descendue, afin d’étrenner pour la troisième fois mon nouveau maillot de bain. J’avais quelques appréhensions, car je trouvais ce maillot assez… sexy, surtout avec toutes ces bandes blanches sur noir qui épousent un peu trop bien les formes. Sans parler de l’échancrure assez profonde, ...