Un prétendant pour Lolo
Datte: 05/08/2017,
Catégories:
fh,
fplusag,
jeunes,
Collègues / Travail
médical,
Voyeur / Exhib / Nudisme
pénétratio,
init,
ecriv_f,
... je ne m’en serais même pas aperçu. — Je vais le surveiller, je te dirai ce que j’en pense. C’était bien le moins que je puisse faire pour ma copine. Et les jours qui suivirent, je m’aperçus effectivement que ce grand échalas était toujours partant pour aller chercher quelque chose en cuisine. ====== Un jour que je faisais le ménage avec lui : — Je suis de corvée de goûter, ça te dirait de venir avec moi ? Il sauta sur l’occasion, peut-être même un peu déçu de ne pas y aller seul. Dans l’ascenseur, je le sens tout fébrile. Il est en train de perdre tous ses moyens. Et, lorsqu’il arrive en cuisine, c’est en bégayant qu’il dit bonjour à Laurence. Rien qu’à sa façon de la regarder, je devine qu’il éprouve des choses pour elle. Je rigole avec ma copine. Lui, de son côté, il est debout les bras ballants, comme un grand conaud. — Et toi, ma Lolo, ce week-end, tu t’es bien éclatée, tu as été en boîte ?— Même pas.— Pffft, ne me dis pas que tu ne t’es pas trouvé un petit coquin pour fêter ton samedi soir ! A ces mots, je le vois qui rougit jusqu’aux oreilles. Il est prêt à éclater, c’est trop drôle. — Non, je te jure, calme, calme, j’étais avec mes parents, j’ai passé mon week-end à la ferme.— Dans les bottes de paille ? Elle éclate de rire. Notre ami est pétrifié, il va bientôt se liquéfier sur place, il va falloir le ramasser avec une serpillière. — Oh, ne l’écoutez pas, Jérémie, Nanine est une plaisantine.— Mais, ma biche, tu fais même des vers ! C’est l’amour qui te donne des ...
... ailes ? Malgré tous nos efforts pour le faire participer à cette conversation, somme toute très décontractée, impossible de le décoincer. Son cas semble désespéré. Elle va en avoir du mal, la Lolo, si elle souhaite l’attirer dans son lit. Nous remontons dans les étages avec nos collations. — Elle est vraiment très gentille, Laurence, c’est ma meilleure copine. ====== Depuis qu’il sait que Lolo est ma copine, Jérémie me parle beaucoup plus, comme s’il comptait un peu sur moi pour résoudre son « gros » problème. Il lui serait tellement simple de descendre en cuisine et d’inviter la belle Lolo à sortir un de ces soirs. Mais Dieu ! que les hommes sont compliqués, et Dieu ! qu’ils sont fragiles ! Et chez notre ami, cette fragilité est rédhibitoire. Plus de trois semaines qu’il est ici et toujours rien, la pauvre Lolo qui se désespère, malgré tous ses gentils sourires, tous ses petits clins d’œil. S’il ne comprend rien à rien, c’est vraiment qu’il est con. — Tu crois qu’il est puceau ? qu’elle me demande un matin.— Oh oui, peut-être, tu as raison, j’y avais pas pensé. Moi je pensais : peut-être homo. Tu sais, l’autre jour, Brady, le kiné, lui, de son côté, c’est parfois presque une folle. Eh bien, il est venu voir Madame Langon et Jérémie était là. Et l’autre lui a fait son numéro de charme et le pauvre Jérémie, il était rouge comme une pivoine, il ne savait plus où se mettre. Alors, si ça se trouve, il est un peu de la jaquette.— En tout cas, j’aimerais bien le savoir, je commence à ...