Chroniques d'un séisme annoncé
Datte: 03/11/2018,
Catégories:
fh,
ff,
extracon,
Collègues / Travail
vacances,
fête,
amour,
facial,
Oral
préservati,
pénétratio,
extraconj,
... s’asseoir face à lui. Ils vidèrent plusieurs bouteilles tout en se délectant des mets. La viande, rosée à point, combla les appétits et le vin délia les langues. Ces quatre adultes que tout et rien unissait à la fois discutaient de tout et de rien. Les rires des trois femmes étaient bien agréables à entendre, et si ce n’était du contexte, il aurait pu apprécier pleinement la soirée. Mais une petite partie de son esprit restait néanmoins sur ses gardes. Sara mentionna qu’elle devait aller aux toilettes et quitta la tablée, emmenant avec elle son sac à main. Il se redressa et prit la bouteille pour remplir une fois de plus les coupes qui se vidaient si rapidement. Au moment où il reprenait place, son cellulaire vibra dans sa poche. Il le sortit et le consulta. Une photo suivait, sur laquelle Sara était bien visible dans le miroir de la salle de bain, le chemisier remonté sur ses seins nus. L’érection qu’il eut à ce moment vint très rapidement, et ce n’est qu’en ajustant sa position sur la chaise qu’il put la calmer. — Qu’y a-t-il ? Le bureau ne te lâche pas à cette heure ?— Non, Benoît nous souhaite un Joyeux Noël.— Ah, c’est gentil de sa part. Karen se remit aussitôt à discuter avec Anastasia, ignorant la nature des SMS. Sara revint prendre place à table quelques minutes plus tard, souriante, et immédiatement un autre sujet de nature féminine prit le dessus. Il écoutait d’une oreille distraite, son excitation l’empêchant d’être complètement attentif. Jusqu’au moment où Karen ...
... posa une question qui allait déclencher une suite d’événements : — Alors, Sara, tu ne nous a pas dit qui avait le bonheur de partager ta vie.— Non, car c’est compliqué. Il est pris.— Ah, c’est dommage.— Mais j’aimerais tant qu’il partage ma vie… et surtout mon lit ! Un éclat de rire résonna dans la pièce, et il se força à rire aussi. Elle n’allait pas oser parler de lui en ce moment. Elle ne pouvait pas oser. — Je serai patiente. Je dois l’être. On ne sait jamais ce que la vie nous réserve.— Je te souhaite ce que tu désires. Est-il heureux en couple ?— Il le semble. Mais il aura besoin de plus, un jour ou l’autre.— Tu sembles sûre de ton coup…— Oui, je le suis. Et je serai là. Anastasia intervint à ce moment. Avant de parler, elle tendit la main sur la table jusqu’à celle de Karen et la saisit. Celle-ci, de plus en plus rouge, abandonna le regard de Sara et fixa son amie. — Moi, j’aime bien les deux. Mais je préfère les femmes. Plus douces et plus simples. Karen rougit, laissant sa main dans celle d’Anastasia. — Eh bien, à côté de vous, je fais figure de nonne. Mariée depuis dix ans, avec une vie somme toute rangée.— Tu sais, il n’est jamais trop tard pour se permettre de vivre pleinement. Anastasia venait-elle réellement de dire cela ? Il se dit alors que cette conversation, bien qu’excitante, ne pouvait pas vraiment prendre place. Comment cela était-il possible ? Les conversations se poursuivirent, et plus la soirée avançait, plus il était évident que Karen n’avait d’yeux ...