Chroniques d'un séisme annoncé - Histoires de Sexe

Chroniques d'un séisme annoncé

... que pour Anastasia. Les regards étaient de plus en plus persistants, et il se dit que l’alcool ne pouvait pas être le seul responsable. Karen paraissait de plus en plus troublée, hésitant de manière apparente, semblant se laisser aller de plus en plus à ses envies et ses désirs. Anastasia laissa échapper alors son ballon de vin dont le contenu se renversa sur son chemisier. Elle se confondit en excuses et essaya de tout essuyer avec sa serviette de table. Rien n’en fit car, commençant à devenir ivre, elle ne put rien faire contre le déluge de Saint-Émilion. Karen la rassura en lui disant que ce n’était pas grave et qu’elle pouvait lui prêter une tenue pour la suite de la soirée, ce qu’elle accepta. Elles disparurent à l’étage en riant. Il prit alors conscience du regard que Sara, doucement, maintenait sur lui. — Ces vacances sont vraiment très agréables.— Oui. Et surtout surprenantes, Sara… Il prit une gorgée de ce vin qu’il aimait tant, et c’est à ce moment-là qu’elle mit un pied sous la table, entre ses deux jambes, palpant son érection du bout des orteils. Il repoussa doucement l’attouchement. — Arrête, elles reviendront bientôt.— Tu le crois ?— Oui. Elle le fixa alors pendant qu’il s’allumait une cigarette et qu’il en prenait de très longues bouffées. Pendant qu’il fumait, elle sirotait son vin. Il avait très envie d’elle mais il devait réprimer cette envie. Il y a des limites à ne pas dépasser. — Ne comprends donc tu pas ?— Comprendre quoi ?— Ta femme est probablement en ...

... train de manger la chatte de son amie. Elle en meurt d’envie depuis que nous sommes arrivées. Ces retrouvailles récentes ont peut-être éveillé le démon qui dort en elle ?— Non, je ne crois pas. Tu crois que ma femme ferait ce genre de chose pendant le souper ?— Bien sûr.— Non, tu te trompes.— Il n’y a qu’une femme pour voir ce genre de chose. Ne t’est-il jamais venu en tête que ta femme pouvait peut-être avoir un désir réprimé pour d’autres femmes ?— Oui…— Tout ce qu’elle te refuse, c’est peut-être parce qu’elle n’aime peut-être pas les hommes comme tu le souhaiterais.— Mais que veux-tu dire ?— Quand on a commencé à coucher ensemble, ce qui t’a attiré, c’est que tu pouvais tout faire avec moi. Et qu’on aimait autant cela tous les deux, non ?— Oui…— Eh bien, peux-tu faire tout ce que tu veux avec elle ?— Non, pas toujours, mais…— Voilà ce que je veux dire. Karen préfère peut-être inconsciemment les femmes ? Elle aime peut-être les deux, mais préfère les femmes…— Non, je ne crois pas…Peut-être aime-t-elle les femmes, mais elle préfère le sexe avec moi.— Karen t’a-t-elle déjà reçue dans sa bouche ?— Quelques fois…— En aimant cela ? En l’avalant avec gourmandise ?— Non…— Je n’ai pas de doutes que le sexe doit être bon avec elle… Mais elle a déjà voulu que tu la sodomises ?— Non…— Elle apprécie te sucer, en public, dans des endroits surprenants, juste pour t’exciter encore plus ?— Non…— Elle aime que tu lui asperges le visage ?— Non ; et là, arrête : le sexe est bon avec elle, et ...