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Les moulins de mon coeur
Datte: 04/11/2018, Catégories: ff, extracon, Collègues / Travail caférestau, amour, jalousie, Masturbation Oral 69, amourdura,
J’ai rencontré Bénédicte il y a presque un an, au collège de banlieue où je suis prof d’anglais. Avec mes 31 ans et mes six années de présence, je faisais déjà presque figure d’ancienne. Elle y est arrivée à la rentrée pour occuper le poste d’assistante sociale. Elle avait 24 ans et encore peu d’expérience. C’était la première fois qu’elle allait travailler en milieu scolaire. Elle devait partager son temps entre deux établissements. Peu de temps après, je remarquai que – dans cet environnement encore nouveau pour elle – elle mettait à profit toutes les occasions de se rapprocher de moi ; avec parfois une maladresse attendrissante. Mon homosexualité était connue de mes collègues depuis longtemps. Dans le milieu du travail c’est le genre de choses que les nouveaux arrivants apprennent rapidement en général. Dans un CEG en zone d’éducation prioritaire, le personnel se renouvelle vite et j’ai vu toutes sortes de réactions à cette indiscrétion. Celle de Bénédicte m’intriguait. Me trouvait-elle simplement sympathique ou avait-elle une autre idée en tête ? Elle s’est tout de suite beaucoup investie pour dénouer les situations parfois très difficiles de certains élèves. Malgré tout, elle était en permanence de bonne humeur. Elle était plus petite que moi, un peu replète aussi. Elle avait les cheveux châtain avec des reflets tirant sur le roux, mi-longs, naturellement très bouclés. Elle les portait le plus souvent attachés en arrière. Ses yeux pétillants étaient gris-bleu. Sa ...
... bouche, aux lèvres naturellement brillantes, était toujours souriante. Avec sa peau blanche et ses pommettes souvent roses, elle ressemblait à une poupée de porcelaine. Elle avait une forte poitrine en harmonie avec ses formes. Au travail, je la voyais toujours vêtue dans le même style. Elle portait des jeans aux bas larges et des chaussures plates : tennis ou ballerines. Elle se maquillait très peu mais cela suffisait à lui garder un rien de coquetterie ; elle portait souvent de grands pulls fins à col en V très échancrés et – sans doute choisit-elle ses soutiens-gorge avec soin – elle savait mettre son opulente poitrine en valeur. Son parfum, discret, lui allait bien. J’ai vite trouvé sa personnalité attachante. Sa joie de vivre, son humour, ses mimiques d’adolescente me plaisaient. Comme – visiblement – elle appréciait ma compagnie nous sommes devenues proches. En tant qu’assistante sociale elle dispose d’un bureau. Quand j’avais des moments libres et que je savais qu’elle y était seule, j’allais souvent la retrouver. Elle m’offrait un thé et nous bavardions quelques minutes. Les commérages commençaient dans notre dos. Je voulais éviter qu’elle en pâtisse. J’ai fini par lui demander si elle ne craignait pas que cette proximité fasse jaser dans l’établissement. Elle eut cette réponse simple et claire : — Ici, tu es la première à le savoir : moi aussi j’aime les filles. À cette époque je sortais d’une relation compliquée avec une femme mariée. Cette précédente histoire s’était ...