LULU 2
Datte: 09/11/2018,
Catégories:
Dans la zone rouge,
LULU 2 Je me fous de ta chute. Parle-moi enfin de ma femme. Que fait-elle dans cette boîte la nuit quand je travaille au port ? - J’y viens. Comme beaucoup j’ai attendu ce qui devait être le clou du spectacle, la grande et nouvelle attraction. Trompettes sonnez, Barbara si attendue se présente, entourée d’écharpes multicolores fixées au cou, à la taille et sur les hanches. En musique, elle entame la célèbre danse des voiles. En tournoyant comme une ballerine sur ses escarpins, elle sème au vent, un voile par ci, un voile par là, découvre des éclairs de peau à tous les niveaux. Quand verra-t-on un sein ? Ah ! L’intérieur d’une cuisse se libère. Chacun cherche à surprendre du regard la prochaine apparition. Sous le fard, on devine un sourire un peu figé surprenant chez une vedette de Paris. Le maquillage rend le visage mystérieux. La salle retient son souffle, deux seins se libèrent progressivement. Bientôt nus ils annoncent le dénouement proche, les voiles jonchent le sol. Déjà la croupe en transes joue avec les derniers accessoires. Barbara tourne comme une toupie, perd sa dernière protection, fait l’étonnée et cache son sexe des deux mains pour sortir à reculons. Le public applaudit, hurle, fait un rappel. On bisse, c’était trop rapide, on veut voir un ralenti. Le vacarme monte, l’émeute menace. La strip-teaseuse revient sur le devant de la scène; un éventail rouge cache son sexe, sa main droite est posée sur son cœur, le bras dissimule les tétons. Elle regarde la salle, ...
... les feux de la rampe l’éclairent, elle ébauche une courbette, plie un genou, ouvre ses bras. La salle pousse des hourras ravis à la vue de sa toison pubienne noire et des seins mis en mouvement. Je n’en crois pas mes yeux, cette silhouette, je la connais, ce regard familier, cette mine ravie du succès emporté : ciel, Barbara la vedette, c’est ma belle-sœur. Voilà ! - Tu as cru la reconnaître, et si tu t’étais trompé? - Je me suis pincé, j’ai cru à une hallucination. J’ai attendu dans ma voiture près de la sortie des artistes. Environ une demi-heure plus tard le présentateur et le videur sont sortis, entourant la vedette, ils sont montés en voiture. J’ai suivi. L’auto s’est arrêtée devant ta porte. J’ai vu Barbara entrer chez toi, mais au matin pour toi elle était redevenue Lulu sans doute. - Tu es sûr de ce que tu me dis ? - Mercredi, jeudi ,je suis retourné à La lune bleue. J’ai mis une perruque et des lunettes et me suis placé à l’avant. Il y avait un monde fou. Même spectacle, même engouement. Une chose est certaine, le salut final, bras écartés, foufoune exposée et seins agités n’est pas une pose due à une distraction, mais bien calculé pour jeter le trouble dans les caleçons. De jour en jour, Barbara prend du poil de la bête, s’enhardit et étale mieux ses atouts ! De plus reçois-tu des femmes la nuit. Quelle femme peut entrer chez toi en pleine nuit ? - Et toi tu n’as pas raté une séance pour te rincer l’œil en reluquant ma femme à poil ! - Je voulais être sûr de moi avant ...