1. La Muse (7)


    Datte: 14/11/2018, Catégories: Hétéro

    Chapitre 7 : Le choc Après cette semaine de folie amoureuse, nous sommes rentrés à Lyon, où nous habitions la grande banlieue. Je suis retournée au salon. Cécile était rentrée de vacances ; elle ressemblait à une Black tellement elle était bronzée alors que j’étais toujours aussi blanche : je ne bronze pas. J’avais même rapporté le dialogue. Je cite : « Retour de vacances ; j’ai trop hâte de raconter ça à Cécile, je vais aller prendre un rendez-vous. Je me suis garée devant le salon ; justement, elle est sur le trottoir, en pause avec des collègues. — Hello, Jen… T’as une voiture ? La classe ! Raconte-nous ça. — Coucou, Cé, j’arrive ! » Je l’appelais Cé ; nous étions devenues copines. Je l’aimais bien, elle était dynamique, pétillante et câline aussi. J’ai pris un rendez-vous pour un massage avec Cé, espérant en avoir un comme celui de mon anniversaire. Comme elle finissait sa journée, elle me proposa de prendre un pot dans un café branché. Devant notre Coca, je lui ai raconté le bac, le permis, et les vacances avec Rémi ; elle était ravie pour moi. Ensuite, je lui ai demandé si elle me referait un massage comme celui de mon anniversaire, et que si elle voulait bien on pourrait faire des trucs. Elle me répondit que non : le massage qu’elle m’avait fait était unique. Elle ne le referait pas, sauf si je venais chez elle ; mais son copain serait là. Pour elle, pas question de faire quoi que se soit avec qui que se soit sans que son copain soit au courant ou présent, sinon pour ...
    ... elle c’était le tromper. Par contre, si on voulait s’amuser, on pouvait se faire un plan à quatre ; pour ça, pas de soucis. Un plan à quatre ! J’avais pris peur : pas question de faire ça en public, donc j’ai laissé tomber. Cécile a bien compris. J’étais en formation de juriste et Rémi dans un truc genre programmeur en informatique. Notre amour était parfait, non nous entendions à merveille. Nous sortions au ciné pour nous caresser et même plus. Je me souviens qu’une fois je l’ai sucé, et qu’au moment d’éjaculer j’ai mis sa bite sous sa chemise : il s’est fait dessus et moi je me suis marrée, mais pas lui. Nous allions au resto, au musée ; j’aime l’art. Nous nous baladions en forêt, encore pour faire l’amour ; nous étions devenus des forçats du sexe ; la nouveauté de jeu, je pense. Je continue à parcourir mon journal. J’ai fini mon sandwich, je me prépare un café. Tiens, j’ai rayé la date ! Ah oui, je sais pourquoi. Nous sommes début février, la saint Valentin approche ; je suis déjà tout excitée et je cherche une idée pour surprendre mon chéri. J’ai trouvé : nous irons au resto. C’est moi qui l’inviterai, et pour le surprendre je mettrai le trench en guise de robe, et rien dessous ; nous allons passer une soirée et une nuit de folie ! Comme tous les samedis, il venait passer la journée à la maison. Ce jour là, il pleuvait. Mes parents étaient partis chez mes grands-parents car papa partait ce soir en voyage d’affaires. Toujours aussi amoureuse, j’avais une grosse envie. Pour ...
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