1. VICTOR


    Datte: 14/11/2018, Catégories: fh, conte,

    ... par Désie : CHERCHE CHATTE SUR LE ‘CHAT … Enfin une femme libre sur« Chat’band », avec photo. Pas mal du tout ! Comme je suis bien mûr, je me précipite et tape : Je propose un dîner-rencontre à « La Treille », petit restaurant de Chatou où le cadre est agréable, la cuisine raffinée et l’addition correcte. Je me réjouis en attendant le rendez-vous, fixé vendredi soir. Le temps du repas m’apprend beaucoup sur Lucille, femme meurtrie. Elle me raconte, de 19 heures 30 à 22 heures, le drame de sa vie, l’histoire de son jeune fils, maltraité. Les détails, sordides, d’une odieuse agression, et les péripéties judiciaires qui s’en suivent… Elle parle, j’écoute. Je mange sans appétit. Elle raconte des choses qui n’inspirent pas l’amour. J’éprouve un vague sentiment de frustration, déçu de n’avoir pas pu parler de moi, assorti d’une pincée de culpabilité, n’ayant su que garder le silence, face à son abominable histoire. Déçu, mais courtois, je propose de raccompagner Lucille dans ma R21, jusqu’à son auto, garée un peu plus loin… je démarre. Lorsque nous nous approchons de la sienne, je braque sur le côté pour me ranger et lui dire au revoir. Elle m’indique alors une place loin du réverbère, sur une petite placette, sans maison en vis-à-vis. Juste les arbres, les autos, pas de bruit. J’ai compris : elle ne veut pas être vue avec moi dans une voiture. Je me gare donc dans la pénombre, coupe le moteur, éteins les phares. Et là, SURPRISE ! Lucille ouvre son corsage, expose sa poitrine. ...
    ... Stupéfait qu’elle passe aussi vite d’une humeur à l’autre, je découvre son désir, malgré sa souffrance. J’ai une femme avec moi, séduisante, malheureuse dans sa tête, mais pas dans son corps. Elle s’offre, domine, décidée à livrer son physique, son intimité, ses secrets. Dans la voiture le désir flotte. Je suis ému par la confiance de cette femme belle, vivante malgré sa blessure interne. Je suis ravi de découvrir une femme qui prend ma main, dit : — Allez, touche ! Je caresse ses seins. Elle continue de parler. Moi, je ne dis rien, je tourne la molette pour transformer le siège en couchette, participe comme je peux avec mes mains, la caresse où je peux, ce qui nécessite des contorsions… pas si simple ! Je m’étonne moi-même de bander après les désolants récits de Lucille… De pleureuse en souffrance, à radieuse en plaisir, la brutalité du changement me subjugue. De même sa souplesse physique : Elle se place au-dessus de moi : — Regarde mes fesses comme elles sont fermes. Soulève sa jupette : — T’as vu mon petit string ! Sourit. Ouvre ma braguette, m’escalade, s’enfourne, me chevauche, mène la danse. Je ferme les yeux, elle aussi, elle sent que tout fonctionne, les corps se laissent aller. L’alcôve de la voiture permet une recherche d’intimité, qui n’est possible ni chez elle, ni chez moi. Nous faisons monter le plaisir… Elle se donne, prend ce qu’elle peut. Je n’ai que ça à lui donner. Elle a de jolies petites fesses. Tout va bien vite. Le plaisir est violent. Dans ces moments-là, ...