1. Ma déchéance (7)


    Datte: 14/11/2018, Catégories: BDSM / Fétichisme

    ... prendra plus jamais son envol si je puis dire et ton corps va continuer à se métamorphoser. A ce sujet, il faut que je t’avoue quelque chose : les cachets anti érectile que tu prends depuis cinq mois sont ni plus ni moins que des oestrogènes, ou si tu préfères, des hormones féminines. D’où les changements que tu as pu observer sur ton corps et les effets secondaires assez désagréables j’en conviens, que tu ressens en ce moment. Mais rassures toi, cela ne durera pas ! Un certain équilibre va s’installer et tu pourras bientôt savourer pleinement ta nouvelle vie. : Cette révélation m’avait plongé dans un abîme d’inquiétantes réflexions… Ainsi je prenais sans le savoir des hormones féminines ce qui expliquait tous les changements qui affectaient depuis six mois mon corps et mon psychisme. Ce traitement était-il dangereux pour ma santé ? Avait-il des effets irréversibles comme l’affirmait Julia ou étaient-ils passagers, comme je continuais à l’espérer d’une certaine manière ? Indépendamment de ces angoissantes questions, je ne pouvais m’empêcher de trouver ces perspectives plutôt excitantes car j’étais obligé de reconnaitre que Julia avait raison : indéniablement je prenais plaisir, et de plus en plus, à porter des vêtements sexy, à me maquiller et à marcher sur des talons hauts. A cause là encore, des hormones féminines ? Peut-être… Quand à la métamorphose de mon corps, l’inquiétude des débuts avait fait place à une certaine satisfaction à voir pousser mes seins et arrondir mes ...
    ... hanches. Julia avait encore raison : mon nouveau corps ne me déplaisait pas et au contraire, je le trouvais plutôt séduisant… A genoux devant Julia, reniflant, tremblant, pitoyable je regrettais de m’être aventuré dans cette impasse. J’aurais mieux fait de lui avouer le véritable sujet de mon angoisse, à savoir le fait qu’elle ait baisé avec Omar ! J’en aurais eu le cœur net ! Au lieu de quoi je n’avais fait que la remonter bêtement contre moi. Mais contre toute attente, son visage ne montrait aucun signe de colère. Avec un sourire ironique aux coins des lèvres, elle fit mine de compatir : - Voyez- vous çà : la pauvre chérie a besoin d’être rassurée sur son physique ! La meilleure preuve que ta féminité est définitivement installée, rigola- t-elle. Ceci dit, je compatis : c’est dur de ne pas s’accepter telle que l’on est… Finalement, je regrette de ne pas avoir écouté les conseils de ceux qui me disaient que le dosage hormonal était trop faible. Dès demain, je prends rendez- vous avec mon gynécologue pour qu’il modifie ton traitement de façon à ce que tu n’éprouves plus ce genre d’angoisses. Je me remis à sangloter sans pouvoir me retenir. Augmenter les doses d’hormones signifiait pour moi l’abandon de mes toutes dernières illusions. - Ne pleurniches pas petite sotte, cela abîme les yeux comme disait ma grand-mère. Tu as vu le succès que tu as eu ce soir ? Tous les mecs se retournaient sur ton passage et je suis sûre que cela était loin de te déplaire… Je me trompe ? - N.. ...
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