1. Ma déchéance (7)


    Datte: 14/11/2018, Catégories: BDSM / Fétichisme

    ... Non… - Mmmm… j’en étais sûre. On ne peut pas lutter contre sa véritable nature. Aller file te refaire une beauté, mets-toi en nuisette et viens vite me retrouver. Je t’attends… - Mais votre soirée ? Omar ! explosais-je dans un sanglot. - Omar ? Ah, mais c’est donc ça ! Tu es jalouse ! - Oui ! Bien sûr : affreusement jaloux même ! - Tu n’as pas à l’être ma chérie, me rassura Julia avec un sourire amusé. Omar est pour moi un ami et seulement un ami et je te le laisse. Ceci dit, continua-t-elle en allumant une nouvelle cigarette, je peux comprendre qu’il t’ait plu… Quel bel homme et quel merveilleux danseur ! Jamais je n’ai connu ça dans les bras d’un homme ! C’était divin ! J’étais comme en apesanteur ! Mais cela n’a rien d’étonnant : tu as vu comme il est fort et musclé ! Ecoeuré par cette perfide allusion à d’éventuelles tendances l’homosexuelles, je choisis ne pas répondre : au petit jeu de la méchanceté, je n’étais pas de taille à lutter avec elle. La garce savait mieux que personne où appuyer pour faire mal. Non, malgré les apparences, je n’étais pas homo ! Et puis j’étais, ou j’avais été, un bon danseur moi aussi. Le meilleur en son temps… Depuis hélas, de l’eau avait coulé sous les ponts comme on dit et j’avais perdu ma place. Une de plus… - Pas étonnant qu’il t’intéresse petite coquine ! continua- t-elle. Toutes les femmes sont prêtes à tomber dans ses bras ! Nous les filles, nous avons besoin de nous sentir belles et désirables dans les yeux de vrais hommes virils ...
    ... comme Omar. Cela nous sécurise et nous rassure comme tu auras l’occasion de t’en rendre compte… Au fait, tu l’as reconnu ? Non ? Tu ne te souviens pas de lui ? Nous avons joué au tennis ensemble à Saint Cloud il y a un an environ avec Hervé. Effectivement je me souvenais maintenant de ce double que nous avions joué avec mon pote Hervé. Omar, qu’il nous avait présenté comme un de ses amis, portait les cheveux plus longs et une casquette, ce qui expliquait que je ne l’ai pas reconnu. Julia m’expliqua qu’il était avocat et qu’ils avaient échangé leurs cartes à la fin de cette partie de tennis. - Je l’ai appelé le jour où j’ai découvert ce que tu sais… Nous avons longuement parlé ce soir-là… Et nous avons tout de suite sympathisé… Ainsi c’était lui ! Je me souvenais à présent des rires qui ponctuaient ses conversations au téléphone dont je récoltais des bribes à travers la porte de mon placard. Un soudain découragement me submergea. Julia avait beau nier j’étais sûr qu’il l’avait séduite ! Rien de plus facile que d’emballer une femme en détresse comme j’avais pu moi-même le constater à maintes reprises, et ce salaud n’avait sans doute pas eu à faire beaucoup d’effort pour qu’elle lui tombe dans les bras ! Mais selon Julia, Omar l’avait seulement aidée à surmonter ce cap difficile en l’invitant à déjeuner et en discutant longuement avec elle. - C’est fou comme cela m’a fait du bien de parler avec lui ! Il m’a posé une foule de questions sur moi, sur toi… Et ce jour-là, tu t’en doutes, ...
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