1. Roméo et Juliette (d'après William S.) - Acte I, partie 1


    Datte: 15/11/2018, Catégories: hhh, traduction, théatre, pastiche, délire, humour, théâtre,

    ... trempés dans le caca, et écoutez la sentence de votre prince irrité !(Tous les branleurs s’arrêtent.) Trois partouzes civiles, nées d’une parole en l’air, ont déjà troublé le repos de nos rues, par ta faute, vieux Capulet, et par la tienne, Montaigu ; trois fois les anciens de Vérone, dépouillant le vêtement grave qui leur sied, ont dû saisir de leurs vieilles mains leurs vieilles bites, gangrenées par la rouille, pour séparer vos corps gangrenés. Si jamais vous troublez encore nos rues, votre vie payera le dommage fait à la paix. Pour cette fois, que tous se retirent. Vous, Capulet, venez avec moi ; et vous, Montaigu, vous vous rendrez cet après-midi, pour connaître notre décision ultérieure sur cette affaire, au vieux château de Villafranca, siège ordinaire de notre justice. Encore une fois, sous peine d’administration de bromure, que tous se séparent ! (Tous sortent, excepté Montaigu, lady Montaigu et Benvolio.) MONTAIGU. - Qui donc a réveillé cette ancienne querelle ? Parlez, neveu, étiez-vous là quand les choses ont commencé ? BENVOLIO. - Les gens de votre adversaire et les vôtres se branlaient ici à outrance quand je suis arrivé ; j’ai sorti mon sexe pour les effrayer ; à l’instant même est survenu le fougueux Tybalt, la bite haute, vociférant ses défis à mon oreille, en même temps qu’il agitait sa queue autour de sa tête et pourfendait l’air qui narguait son impuissance par un sifflement. Tandis que nous échangions des bisous, sont arrivés des deux côtés de nouveaux ...
    ... partisans qui se sont masturbés jusqu’à ce que le prince soit venu les séparer LADY MONTAIGU. - Oh ! où est donc Roméo ? l’avez-vous vu aujourd’hui ? Je suis bien aise qu’il n’ait pas été dans cette branlerie. BENVOLIO. - Madame, une heure avant que le soleil sacré perçât la vitre d’or de l’Orient, mon sexe tendu à mort m’a entraîné à sortir ; tout en marchant dans le bois de sycomores qui s’étend à l’ouest de la ville, j’ai vu votre fils qui s’y promenait déjà ; je me suis dirigé vers lui, mais, à la vue de mon sexe, il s’est dérobé dans les profondeurs du bois. Pour moi, jugeant de ses émotions par les miennes, qui ne sont jamais aussi absorbantes que quand elles sont solitaires, j’ai suivi ma fantaisie sans poursuivre la sienne, et j’ai évité volontiers qui me fuyait si volontiers. MONTAIGU. - Voilà bien des matinées qu’on l’a vu là augmenter de sa semence la fraîche rosée du matin et à force de râles embués ajouter des nuages aux nuages. Mais, aussitôt que le vivifiant soleil commence, dans le plus lointain Orient, à tirer les rideaux ombreux du lit de l’Aurore, vite mon fils accablé fuit la lumière ; il rentre, s’emprisonne dans sa chambre avec sa sœur, ferme ses fenêtres, tire le verrou sur le beau jour et se fait une nuit artificielle. Ah ! cette humeur sombre lui sera fatale, si de bons conseils n’en dissipent la cause. BENVOLIO. - Cette cause, la connaissez-vous, mon noble oncle ? MONTAIGU. - Je ne la connais pas et je n’ai pu l’apprendre de lui. BENVOLIO. - Avez-vous ...
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