1. Roméo et Juliette (d'après William S.) - Acte I, partie 1


    Datte: 15/11/2018, Catégories: hhh, traduction, théatre, pastiche, délire, humour, théâtre,

    ... dites-le-moi sérieusement. ROMÉO. - Dis donc à un enculé de faire sérieusement caca ! Ah ! ta demande s’adresse mal à qui est si mal ! Sérieusement, cousin, je désire une femme. BENVOLIO. - En le devinant, j’avais touché juste. ROMÉO. - Excellent !… j’ajoute qu’elle a des gros seins. BENVOLIO. - Plus le but est éclatant, beau chéri, plus il est facile à atteindre. ROMÉO. - Ce trait-là frappe à côté ; car elle est hors d’atteinte des flèches de Cupidon : elle a le cul de Diane ; armée d’une abstinence à toute épreuve, elle vit à l’abri de mon sexe ; elle ne se laisse pas assiéger (en termes amoureux), elle se dérobe au choc de ma queue provocante et ferme son fion à qui séduirait une sainte. Oh ! elle est riche en beauté et elle a des gros seins, misérable seulement en ce que ses beaux trésors doivent mourir avec elle ! BENVOLIO. - Elle a donc juré de vivre toujours chaste ? ROMÉO. - Elle l’a juré, et cette réserve produit une perte immense. En affamant mon sexe par ses rigueurs, elle en déshérite toute la postérité. Elle est trop belle, trop sage, trop bonne, car elle mérite le ciel en faisant mon désespoir. Elle a juré de ne baiser jamais, et ce serment me tue en me laissant vivre, puisque c’est un vivant qui te parle. BENVOLIO. - Suis mon conseil : cesse de bander pour elle. ROMÉO. - Oh ! apprends-moi comment je puis cesser de bander. BENVOLIO. - En rendant la liberté à tes yeux : regarde des laiderons. ROMÉO. - Impossible, je ne peux regarder que d’autres beautés et ...
    ... ce serait le moyen de me frustrer encore. Les bienheureuses bites qui baisent la bouche des belles ne servent, par leur raideur, qu’à nous rappeler ma mollesse. L’homme frappé d’impuissance ne saurait oublier le précieux trésor qu’il a perdu. Montre-moi la plus cochonne des femmes : que sera pour moi sa luxure, sinon une page où je pourrai lire le nom d’une femme plus charmante encore? Adieu : tu ne saurais m’apprendre à débander. BENVOLIO. - J’achèterai ce secret-là, dussé-je mourir le cul élargi ! (Ils sortent.) Devant la maison de Capulet. Entrent Capulet, Pâris et un valet CAPULET. - Montaigu est lié comme moi, et sous une égale caution. Il n’est pas bien difficile, je pense, à des vieillards comme nous de garder la paix. PÂRIS. - Vous avez tous deux la plus honorable quéquette ; et c’est pitié que vous ayez vécu si longtemps en querelle… Mais maintenant, monseigneur, que répondez-vous à ma requête ? CAPULET. - Je ne puis que redire ce que j’ai déjà dit. Mon enfant est encore étrangère au monde ; elle n’a pas encore vu la fin de ses dix-huit ans ; laissons une vingtaine d’orgies encore lui apprendre la vie, avant de la juger mûre pour le mariage. PÂRIS. - De plus jeunes qu’elles sont déjà d’heureuses femmes mariées. CAPULET. - Trop vite à l’orgasme sont ces femmes trop précoces… La terre a englouti toutes mes espérances ; Juliette, seule Juliette est la reine espérée de ma terre. Baisez-la, gentil Pâris, obtenez son cul ; mon bon vouloir n’est que la conséquence de son ...
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