Morgane et Ambrosius (2)
Datte: 16/11/2018,
Catégories:
fh,
hplusag,
vengeance,
Oral
pénétratio,
historique,
aventure,
... s’inclina à nouveau vers le corps offert et ouvrit la bouche. Morgane ondoyait. Il commença par sucer ses doigts, glissa le long des bras blancs, s’attarda aux épaules et dans le cou. La lourde chevelure lui caressait le visage, mêlait son parfum à l’odeur du sang et apaisait l’ivresse qui menaçait de l’emporter trop vite. Il suivait les courbes sans se lasser, sa langue traçait des virages, revenait en arrière pour s’imprégner pleinement du goût de la jeune femme dans toutes ses nuances. Pas un pouce de peau n’échappa à la bouche vorace d’Ambrosius. Il lui semblait que toute la vie absorbée, après s’être diffusée dans son corps, s’était concentrée dans son sexe, tant il était dur et gorgé de sang. Quand sa bouche parvint au creux des reins, à l’orée des fesses charnues, l’émotion fut si vive que l’air lui manqua et il faillit jouir. Morgane dut le sentir car elle se retourna et écarta les cuisses. Il fit glisser sa langue le long de la fente humide. Il gardait dans ses mains calleuses, aux paumes durcies par les exercices guerriers, les seins satinés et fermes de la jeune femme. Il se souvenait les avoir mangés de baisers, les pointes gonflées de plaisir avaient fondu sous les douces morsures et la langue caressante. À présent, il suçait et léchait un autre fruit, il buvait un autre fluide, âcre et puissant, que Morgane exhalait à chaque gémissement. Elle soulevait les hanches et accolait son sexe à la bouche gourmande, réclamant des caresses toujours plus appuyées, plus ...
... insistantes. Il la pénétra d’un doigt. Elle se tendit comme un arc prêt à lancer son trait, le cri de jouissance fusa. Son corps vibra, puis retomba au sol, léger, vidé de sa substance. Elle soupira : — Myrddin… Viens en moi, maintenant, remplis-moi… Il glissa en elle, dans son fourreau soyeux. Elle releva les jambes et lui entoura la taille, laissant ses chevilles légères caresser ses fesses. Elle s’accrochait ainsi à lui, elle l’empêchait de se détacher, si tant est qu’il en eût éprouvé le désir. Il goûtait la joie d’un enserrement si profond qu’il lui sembla se fondre en elle. Sur un signe, un mouvement de reins plus ample, il accéléra la cadence. Son cœur s’affolait. La tête lui tournait. — Ma bien-aimée… souffla-t-il— Viens ! Oui, viens ! Il perdit pied. — Myrddin ! Emrys Myrddin ! Réveille-toi ! Il ouvrit les yeux. Le vert flamboyant de ceux de Morgane fut sa première vision. Elle le secouait. — Les hommes d’Uther reviennent. Il se redressa, s’arrachant avec peine de son rêve. — Je dormais ? Il ne savait pas comment accueillir la nouvelle. Il regarda autour de lui. Le soleil était haut à travers les arbres, et la forêt embrasée de couleurs vives. Quelques soldats paraissaient monter la garde. Agenouillée en face de lui, Morgane le fixait curieusement. Il tenta de se détourner, gêné par ces yeux qu’il avait vu chavirer en rêve. — Oui, tu as dormi… Elle sembla hésiter. — Je sais bien que tu es chrétien, mais je crois que tu devrais rencontrer notre prophétesse. Un trouble ...