Eduction sentimentale - Histoires de Sexe

Eduction sentimentale

... qu’il y a pas mal de mecs qui arpentent les plages et qui matent un maximum les filles aux seins nus. Cela m’a sensiblement dérangée.— C’est vrai, dit Isabelle, il y a beaucoup de monde sur cette plage et pas mal de voyeurs. Je connais une autre plage, pas très loin où, là, il y a beaucoup moins de monde et les voyeurs n’ont pas le droit de cité.— Pourquoi ne pas y aller demain ? demande mon frère. Isabelle paraît embarrassée et hésite à répondre : — C’est que c’est… enfin, c’est un peu spécial…— Ce que veut dire ma sœur, se lance Maude, c’est que c’est une plage naturiste où nous sommes déjà allées toutes les deux ! Mon frère et moi restons cois. — Une plage où les gens sont tous à poil, finit par dire Didier.— Oui, c’est ça, répond Isabelle. Mais ce n’est pas ce que vous croyez, ce n’est pas un baisodrome, au contraire, il y a des jeunes, des vieux, des familles avec leurs gamins, le tout dans une atmosphère bon-enfant. Tu vois Élodie, tu viens de dire que c’était agréable de sentir le vent et le soleil te caresser la poitrine, eh bien là, ce sera tout le corps, les fesses… et les voyeurs comme je disais, s’ils s’aventurent sur cette plage, ils sont vite repérés et foutus dehors sans autre forme de procès.— Mais quand on est un mec, comment fait-on pour ne pas bander ?— Déjà, lui répond Isabelle sans se démonter, t’es assez endurant c’est vrai, mais de là à ne pas débander pendant toute une journée, je ne t’en crois pas capable. Il ne faut pas prendre les filles que tu ...

... verras à poil comme des objets sexuels, juste comme des nanas normales qui seront dans la même tenue de toi. Et puis il suffit juste d’un petit traitement avant de partir. Je m’entends demander à mon frère : — Tu serais cap de te mettre à poil devant plein de monde ?— Si tu le fais, je le fais aussi, me répond-il. Je me mords les lèvres d’avoir posé cette question. Là, je suis impliquée dans la décision qui va être prise. Je ne me vois vraiment pas me mettre à poil devant des inconnus, déjà là, avec ma copine, la sœur de celle-ci et mon frère cela me gênerait. Et justement, Isabelle, qui semble avoir lu dans mes pensées dit : — On peut faire un essai. On va dans notre tente, qui est plus grande que la vôtre, on se met tous à poil et on voit ce que ça donne. Nous entrâmes donc tous les quatre sous la tente. Les deux filles et mon frère quittèrent leurs vêtements très rapidement. Si bien qu’ils étaient nus alors que moi j’étais encore habillée. Je pris mon courage à deux mains et entrepris d’enlever mon tee-shirt, puis mon short. Je me retrouvais ainsi en sous-vêtements et très mal à l’aise : je sentais les regards de mes acolytes rivés sur moi. Pourtant je fis comme eux et me retrouvai bientôt nue comme un ver… et aussi mal à l’aise que ce lombric lorsqu’il est hors de terre. Isabelle essaya de détendre l’atmosphère en disant : — Vous voyez ! Ce n’est pas si difficile que ça, et encore là comme on se connaît, on est gêné, c’est presque moins dur de se mettre nu devant les autres. ...