Eduction sentimentale - Histoires de Sexe

Eduction sentimentale

... Sur une plage naturiste, vous ne connaissez personne, si bien que personne ne vous regarde ou si peu.— Pourtant, dit mon frère, ne me dis pas que les mecs ne regardent pas les nanas.— Je te le répète, il faut partir du principe que les filles ou les femmes qui sont sur les plages ne sont pas des objets sexuels, mais juste des êtres humains qui veulent seulement profiter du soleil. Ils ont droit au même respect que s’ils étaient habillés. Quand tu vois une fille dans la rue, tu ne te dis pas que tu vas la baiser et que tu bandes immédiatement pour elle ?— Euh, non… enfin si elle est vraiment canon et qu’elle me plaît, je peux avoir envie d’elle, comme avec toi par exemple.— Merci pour moi, mais en général, tu te dis elle est belle et rien de plus. Là c’est pareil, tu peux te dire, cette fille est mignonne, et rien de plus. Elle n’est pas là pour se faire baiser, ni par toi, ni par personne d’autre.— Ce n’est pas gagné, dit Maude en rigolant, vu comment tu commences à bander. Effectivement, le sexe de mon frère commençait à prendre des proportions assez volumineuses. Je me disais que si ce n’était pas la première fois que je voyais Didier nu, par contre je n’avais jamais vu son sexe en érection. — Je voudrais vous y voir, je me retrouve à poil avec autour de moi trois superbes nanas à poil, elles aussi.— Eh ! tu es mon frère et même mon jumeau, lui rappelai-je.— Ne t’inquiète pas sœurette, je ne vais pas sauter sur toi, ni sur Maude, ma meuf c’est Isabelle, mais il n’y a ...

... pas de mal à se faire du bien aux yeux.— Je n’y vois pas d’inconvénient, dit Isabelle, mais sur la plage naturiste, si on y va, il faudra que tu te tiennes un peu mieux.— Je suis prêt à faire le maximum, mais il ne faut tout de même pas me demander de ne pas bander de la journée. Il y a des mecs qui sont capables de maîtriser leur érection… pour ma part je n’y arrive pas.— Tu sais, il n’est pas interdit qu’un mec soit en érection. Ce qui serait gênant c’est qu’il le montre ostensiblement et ouvertement. Si tu bandes, tu te mets sur le ventre ou tu vas faire trempette dans l’eau et ça te passera. Personne, alors n’y trouvera à redire. En fait ce qui détendit vraiment l’atmosphère, c’est l’alcool que nous avions bu. Pas beaucoup, juste deux ou trois bières : nous étions juste gais, pas bourrés. J’en avais besoin pour cacher ma gêne. Ainsi mon inhibition commençait à tomber. Si bien que c’est moi qui ai fini par dire : — Alors cap’ ou pas cap’ ?— Je te suis, me dit mon frère. Le lendemain matin, au réveil, j’ai réalisé que je ne pouvais plus faire machine arrière. D’ailleurs Maude, Isabelle et Didier me firent bien comprendre que j’avais dit « oui » et que je ne pouvais pas revenir dessus. Lorsque nous sommes arrivés sur la plage et que j’ai vu tous ces hommes et ces femmes à poil, j’ai failli m’arrêter. S’il n’y avait pas eu mes amis, je crois que c’est ce que j’aurais fait : demi-tour. Mais avec eux, je ne pouvais pas me défiler. Alors, je les ai suivis en me jurant que je ne ...