1. Des camarades de classe (2)


    Datte: 18/11/2018, Catégories: Gay

    Cyrille passa une mauvaise soirée. D’une part, il n’avait pas eu le temps de jouir quand il s’activait entre les reins de Philippe. Frustré de n’avoir pu ressentir ce que lui avait pu expérimenter quelques minutes auparavant, il devait, d’autre part, patienter avant de remettre le couvert. Il avait hâte d’être à nouveau en sa compagnie et de le satisfaire. Pour l’instant il tournait dans son lit et n’arrivait pas à trouver le sommeil. Sa main droite semblait animée d’une vie propre et, inconsciemment, elle finissait toujours par retrouver le chemin de son sexe, mais il n’y avait aucune satisfaction dans ce contact. Tout ce qu’il aurait voulu, c’était sentir la main de Philippe. Et le reste aussi. Demain c’était mercredi, et il espérait qu’il pourrait profiter de l’après-midi avec lui. Il était près de trois heures et demie quand il réussit enfin à s’endormir. Autant dire que la matinée lui sembla longue. Les minutes s’égrenaient au ralenti et Cyrille devait lutter contre la torpeur qui le guettait. La récréation arriva enfin. Un peu d’air frais lui ferait du bien. Il se rendit aux toilettes pour soulager sa vessie ; il y trouva Philippe, venu pour la même raison. ─ Tu fais quoi cet après-midi ? ─ Je reste chez moi. J’ai des devoirs à faire. ─ On pourrait les faire ensemble… ─ Tu es sûr que c’est les devoirs que tu veux faire ? C’est OK, passe à quinze heures. ─ Si tu veux, en attendant, on pourrait entrer dans un des chiottes et je te suce… ─ Ça va pas, non ! Tu veux qu’on ...
    ... se fasse choper ? ─ … ─ Putain, tu y as pris goût ! Attends cet après-midi, au moins il n’y aura pas de risque. Le temps semblait avoir encore ralenti après la récré. Midi sonna et Cyrille sortit en trombe. Arrivé chez lui, il ingurgita le repas. Il expliqua à ses parents qu’il irait chez un copain cet après-midi pour faire des devoirs qu’il ne comprenait pas très bien. Ils se regardèrent, stupéfaits du sérieux soudain de leur fils ; après tout, peut-être qu’il avait enfin compris l’intérêt de bosser un peu. Ils acceptèrent et encouragèrent même Cyrille à renouveler cette collaboration si cela lui permettait de progresser, et même à inviter son copain si besoin était afin de ne pas toujours le déranger. Il était content d’avoir un prétexte en béton pour passer plus de temps avec Philippe. Restait à ne pas se griller en montrant subitement trop d’enthousiasme. Il sentit ses joues qui chauffaient et se retira dans sa chambre avant que ses parents ne se rendent compte de la teinte rouge qui ornait son visage. Cyrille partit bien assez tôt ; il préférait se mettre en route plutôt que d’attendre, quitte à marcher lentement. Quand il sonna à l’interphone, Philippe se mit à rire. ─ Tu as un quart d’heure d’avance : tu m’as l’air d’avoir sacrément envie de faire tes devoirs aujourd’hui ! plaisanta-t-il. L’ascenseur montait trop lentement au goût de Cyrille qui avait déjà ôté sa veste, histoire de gagner symboliquement un peu de temps, mais aussi parce qu’il sentait la chaleur envahir ...
«1234»