Cache-cache (1)
Datte: 07/08/2017,
Catégories:
fh,
couplus,
extracon,
cocus,
inconnu,
ascenseur,
caférestau,
Voyeur / Exhib / Nudisme
jeu,
couple+h,
... me trouvai désormais exclu de cette scène, comme acculé à une brutale solitude. J’avais l’impression qu’elle avait à nouveau vingt ans, et moi, à quelques mètres d’elle, je me sentis soudain si vieux et comme abandonné. Pourtant j’avais voulu tout cela, et malgré cette douleur diffuse qui m’envahissait, je ne voulais rien arrêter ! Il montait en moi une curiosité perverse. J’avais besoin de savoir. J’avais besoin de la voir. Je voulais savoir jusqu’où Sophie était prête à aller ! Leur attitude, leurs moindres gestes me fascinaient. J’avais l’impression de redécouvrir la femme avec laquelle je vivais depuis tant d’années, comme si je la voyais réellement pour la première fois ! Cette femme, qui me paraissait quelqu’un d’autre et dont j’étais en train de tomber amoureux, comme si c’était quelqu’un d’autre. Cette femme si sensuelle, si belle de se sentir désirée dont j’avais fini par ne plus déceler auprès de moi la subtile complexité. Et puis elle lui prit la main ! Je ne m’attendais pas à ce que ce soit elle qui prenne l’initiative. Ils sont restés ainsi sans se parler, pendant de longues minutes, juste à savourer cet instant, avec ce sourire irréel que peuvent avoir les jeunes amoureux. C’est elle encore qui s’est penchée vers lui pour lui glisser quelques mots à l’oreille. Après avoir réglé l’addition, ils se sont levés. Alors que j’étais absorbé par le spectacle qu’ils m’offraient et que j’essayais de capter le moindre frémissement qui les unissait, je faillis être surpris ...
... par ce geste brusque. Ils s’éloignaient déjà le long du boulevard, et je n’étais pas préparé à ce nouveau rôle d’espion d’un scénario qui avait sa part d’imprévu ! Tel un détective privé – de ma propre vie privée – j’étais derrière eux, plutôt maladroit à quelques mètres, obsédé par la crainte de les perdre. Une fois encore, je vis ma femme, cette fois aux bras d’un autre homme, onduler sensuellement des hanches le long du trottoir. Son prétendant laissant, quant à lui, glisser ses doigts négligemment, frôlait maintenant le haut de ses fesses. À chaque mouvement de sa croupe, les doigts effleuraient outrageusement la raie de son sublime fessier… Malheureusement, d’autres passants bientôt nous ont séparés, et j’ai tout juste eu le temps de voir mes amoureux s’engouffrer sous un porche ! Il fallait que j’y aille moi aussi, sans trop me poser de questions, au risque de les déranger. Je me suis vite rendu compte que mes inquiétudes n’étaient pas fondées ! Je suis passé derrière eux sans qu’ils s’en aperçoivent, bien trop occupés à se rouler une pelle à côté des boîtes aux lettres en s’enlaçant d’une façon qui me parut indécente. Visiblement, ils n’avaient pu résister plus longtemps ! J’ai monté quelques marches pour ne pas les perdre de vue sur le palier supérieur, mais très vite il m’a fallu changer de « planque » ! — Montons vite ! J’ai terriblement envie de toi, mais ici, il y a trop de passage ! Encore une fois, c’était Sophie qui menait la danse ! Ils ont pris un ascenseur à ...