1. Ce que femme veut !


    Datte: 22/11/2018, Catégories: f, Masturbation fouetfesse, historique,

    ... sensation inconnue… qui l’excitait et l’affolait tout à la fois. Et ces mots, enfin, prononcés par la voix grave et déformée par le filtre du foulard de soie que l’homme en noir portait sur le visage… Ces mots sans compassion, menaçants, d’une sévérité totale, mais qui n’étaient que des mots, finalement. Destinés à la torturer un peu plus, mais non pas à la faire mourir comme ce crétin de Cessac. « Nul ne peut m’empêcher d’entrer… Tu ne sauras ni le jour, ni l’heure… Je reviendrai te punir… » La comtesse se rendit compte que sa main caressait involontairement son intimité. Elle était trempée… Elle eut un frisson. Il fallait qu’elle sache, qu’elle comprenne, qu’elle maîtrise ces sensations qui – elle ne le savait que trop – allaient l’amener autrement à faire des folies. Depuis déjà deux jours, elle oscillait entre l’angoisse que l’ombre revienne, et le désir qu’il la punisse à nouveau. Elle était plutôt intelligente ; elle connaissait suffisamment l’état d’esclavage dans lequel pouvait conduire le désir, pour ne pas avoir peur de ces sensations nouvelles ; et même temps, cela la fascinait. De ses doigts aux ongles nacrés, elle saisit la sonnette qui se trouvait sur la table de nuit et la fit tintinnabuler. Modeste, son valet de chambre, apparut bientôt (Modeste n’était pas son vrai nom, mais la comtesse avait choisi de renommer chaque membre de sa maisonnée afin de bien faire comprendre à chacun quelle était sa place). Il était grand, très fin – pour ne pas dire maigre – et ...
    ... totalement chauve, avec des yeux rapprochés qui lui donnaient un air de chauve-souris. Pas vraiment le genre d’amant auquel Hortense de Merville avait envie de donner du plaisir. Mais en prendre grâce à lui… pourquoi pas, après tout ? Pour ce qu’elle envisageait, le physique de son partenaire de jeu importait peu. — Madame me demande ?— Oui, Modeste ; j’ai quelque chose à te demander.— Je suis aux ordres de Madame.— Bien. Ouvre le tiroir de la commode. Le troisième en partant du bas.— Bien, Madame.— Prends l’objet qui se trouve à l’intérieur.— Oui, Madame.— Bien. Et maintenant, Modeste… fouette-moi.— Pardon, Madame ?— Tu m’as bien comprise, dit-elle en se déshabillant totalement et en se mettant à quatre pattes. Fouette-moi, et frappe-moi fort.— C’est que…— C’EST UN ORDRE !— Bien, Madame.— Plus fort ! Plus fort, te dis-je ! Vas-tu frapper comme il convient, ou veux-tu que je te frappe à mon tour ? Modeste fit modestement de son mieux. La lanière de cuir cingla à nouveau le dos de la comtesse, et certaines plaies encore mal cicatrisées se remirent à saigner. — Plus fort, Modeste ! Frappe, par tous les diables ! Le pauvre valet redoubla d’efforts, ne comprenant toujours pas où sa maîtresse voulait en venir. — Cela suffit maintenant. Sors de cette pièce immédiatement ! Modeste, médusé, laissa tomber le fouet sur le sol et sortit précipitamment en se demandant déjà quelle punition il allait recevoir pour avoir obéi. Il craignait fort – étant donné la force des coups qu’il avait dû ...