Rupture
Datte: 23/11/2018,
Catégories:
fh,
69,
pénétratio,
... et surtout de terminer la nuit dans la même couche. Robert lui a avoué que lui, d’ordinaire si versatile, n’avait plus eu d’autre femme depuis qu’il la connaissait. Cette révélation a amené un grand sourire chez Isabelle. Depuis, rassurée, elle accepte un rapport direct, sans protection. L’été approche et, comme tout un chacun, ils pensent, chacun de leur côté à leurs vacances. Robert les voudraient communes, mais il sait déjà qu’elle les passera en majorité en famille, loin de lui. Mais vivre quelques jours ensemble l’enchanterait. Courant juin, lors d’un dîner, d’un air innocent, il a indiqué la date de ses congés, elle lui a indiqué la période des siens. — Je sais que tu va rejoindre ta famille, mais nous pourrions trouver un moment à passer ensemble, juste quelques jours.— Robert, pendant ces vacances, je vais rester avec les miens. Nous nous voyons assez souvent le reste de l’année.— Bien, comme tu veux. L’idée de rester séparés tout un mois désespère Robert. Il décide de lui demander de vivre totalement ensemble, de s’unir par la vie, de se marier. Au retour des fêtes de Pentecôte, après une soirée particulièrement brûlante, tous deux nus, cote à cote, il ose : — Isabelle, je voudrais te parler sérieusement, je t’aime à la folie.— Moi aussi je t’aime et je crois que je viens de te le prouver.— Je t’aime tellement que je veux que nous vivions toujours ensemble, je veux t’épouser. Un grand silence, Isabelle se lève sur le coude, le regarde et dit d’un air très doux : ...
... — Robert, je ne crois pas que ce soit envisageable. Je t’aime, mais pour moi, le mariage est quelque chose de sérieux, de définitif. Or, je suis beaucoup plus vieille que toi. J’ai trente et un ans, et toi vingt deux. Une femme de neuf ans plus âgée, tu t’en contenteras quelques années, puis un jour, tu chercheras de la chair plus fraîche.— Isabelle, je songe à ça depuis longtemps, et plus j’y pense, plus je suis décidé.— Il peut y avoir d’autres raisons, la famille…— Mais je le laisserai toute liberté comme actuellement, et surtout j’aimerais connaître les tiens, moi qui n’ai eu qu’une mère pour seule parenté.— Je te comprends, mais c’est une chose grave. Je vais y réfléchir. Il est à demi satisfait, il a fait sa demande. Comme il le prévoyait, elle a refusé de s’engager. Toutefois, elle n’a pas rejeté formellement sa proposition. Pendant une quinzaine de jours, aucune allusion n’a été faite à cette offre. Robert n’ose pas aborder à nouveau le problème. Bientôt le 14 juillet. Un soir, elle frappe à sa porte : — Robert, je t’invite demain soir, sans autre commentaire. Il a compris le sens de cette invitation : elle va répondre à son offre, mais dans quel sens ? C’est un véritable souper fin, la table est très joliment décorée. La conversation a été animée, mais aucune allusion aux noces possibles. Ils se sont retrouvés dans le lit et se sont prouvé avec passion leur amour. Enfin calmés, couchés l’un prés de l’autre, après un long silence Isabelle lui a dit : — Robert, j’ai ...