Rupture
Datte: 23/11/2018,
Catégories:
fh,
69,
pénétratio,
... elle m’entendait arriver, elle m’invitait, sans motif. Nous parlions, buvions le café, elle avait toujours quelques biscuits en réserve. Maintenant il ne me reste plus que Nicolas… et Christine. Nous étions trois bons amis et avons fait de nombreuses virées. Mais malheureusement elle a choisi Nicolas, ils se sont mariés et elle est enceinte. Certes je suis toujours le bienvenu chez eux, mais ce n’est plus comme avant. Le dimanche je vais parfois en randonnée, quand la soirée de la veille n’a pas été trop… fatigante. Ou alors ordinateur et bouquins. Parce qu’aller tout seul en boite, ce n’est pas terrible. Et pourtant c’est mon terrain de chasse habituel. Le logement n’est pas resté longtemps libre. En rentrant, la semaine dernière, j’ai vu le palier encombré de cartons vides. Quelques minutes plus tard, claquements rapides de talons, une femme jeune et sûrement sportive, à la vitesse où elle grimpe. Et j’ajouterai même : avec du caractère. Avant-hier, on frappe à ma porte. Inutile de se demander qui est derrière. Je m’y attendais un peu et pour une fois j’avais enfilé un survêt correct. — Bonjour monsieur, je suis Isabelle Martin, votre nouvelle voisine. Bonjour, enchanté, entrez donc ! La surprise est agréable ! Oh, pas une fille de publicité, une femme, une vraie, bien à mon goût. — Mais je ne veux pas vous déranger, je vous invite à prendre un verre pour faire connaissance. Euh… d’accord, merci, je me change et j’arrive. Venez comme ça, nous ne sommes que tous les deux, ...
... venez. » Sympa, et décidée. Je la suis, tirant seulement la porte. — Vous ne fermez pas ? Personne ne monte jusqu’ici, et puis, on l’entendrait. » Elle me fait entrer dans la pièce que la mamé appelait sa salle à manger. Meubles modernes, bien arrangés, mais ce qui m’intéresse ce n’est pas le mobilier, mais plutôt la locataire. Pendant qu’elle me sert, que nous bavardons, je la mate. Vraiment chouette. Certes, elle doit avoir pas loin de trente ans, mais a conservé tous ses atouts. Le visage est plaisant avec ses petites fossettes, les cheveux châtains courts, un peu bouclés. Les seins ne sont pas très volumineux mais paraissent fermes dans son polo, au-dessus d’une taille bien marquée, s’élargissant sur des fesses… magnifiques. C’est la partie la plus remarquable de l’ensemble, emballée dans une jupe moulante, s’arrêtant juste au-dessus des genoux. — Excusez-moi, je ne me suis pas présenté : Robert Bernon, célibataire.— J’ai de la chance, quelqu’un de jeune, sympa, et surtout seul.— Euh…, mais le samedi, parfois, je ne suis pas seul. Elle éclate de rire et dit : — Moi aussi, je risque d’avoir parfois un… invité. Nous sourions tous les deux, pas de problème, ce n’est pas une pimbêche. Et ainsi, pendant une demi-heure nous discutons de tout et de rien. Elle est assez discrète, n’indique ni son âge, ni son emploi, fait allusion à ses parents habitant un village assez éloigné, sans en donner le nom. Adoptant la même attitude, je reste vague, nous verrons plus tard. Je la quitte un ...