1. Rupture


    Datte: 23/11/2018, Catégories: fh, 69, pénétratio,

    ... mais il n’a pas osé. D’autre part, il ignore ce qu’elle lui avait révélé des leur relation, elle qui était si secrète. La vie a repris comme avant. Pourtant Robert est frustré de n’avoir pu connaître le secret d’Isabelle. La seule possibilité d’être informé serait d’interroger la famille. Mais il n’ose pas aller les trouver, craignant de violer leur intimité. Pourtant un samedi, il décide de retourner au village. L’alibi sera de fleurir la tombe, mais il essaiera de retrouver – comme par hasard - le frère d’Isabelle, de lui parler. Il s’est garé dans le village, pas très loin du cimetière. Puis, le bouquet à la main, il s’est dirigé vers son but. Si, quelqu’un de la famille me voit passer, peut-être m’abordera-t-il ? Mais malgré un temps assez long passé devant le tombeau, personne n’est apparu. Tout juste une employée municipale probablement, qui nettoie les sépultures, range les arrosoirs mis à disposition, mais qui ne lui prête pas attention. Robert est rentré déçu, désespéré même. Personne ne l’a remarqué, à croire que le village était désert. Il est vrai qu’en ce mois de décembre il fait froid et tout le monde reste tapi au coin du feu. Ce soir, son moral est au plus bas. Comment éclaircir le mystère qui entoure le comportement d’Isabelle, les raisons de son refus de l’épouser. Les yeux sont rivés à l’écran de l’ordinateur, mais il ne le voit pas. Deux jours qu’il est allé là-bas sans résultat. La sonnerie du téléphone le tire de ses pensées. — Allo, monsieur Bernon ...
    ... ?— Oui, c’est moi.— Je suis Françoise Martin, la belle-sœur d’Isabelle.— Ah, bonjour madame, je suis heureux de vous entendre.— Je vous appelle pour vous demander un service. Vous êtes venus plusieurs fois sur la tombe d’Isabelle. Je comprends vos sentiments. Mais votre apparition dans le village provoque des commentaires qui ne sont pas flatteurs pour la mémoire d’Isabelle, et nuisent à notre famille.— Croyez que je le regrette, mais je ne l’ai pas fait dans l’intention de vous nuire, croyez-moi.— Je le sais. Mais je vous demande de ne plus venir, même si cela vous coûte.— Bien, je ne viendrai plus. Mais puisque je vous parle, je voudrais vous rencontrer, ou votre mari pour avoir des éclaircissements sur le comportement d’Isabelle et…— Non, nous ne vous dirons rien, elle nous l’avait interdit.— - Pourtant, son amie devait tout m’expliquer, mais elle a péri avec elle dans l’accident.— Je regrette, mais un c’est un non définitif.— Bien, je me débrouillerai, avec l’aide d’un détective privé, j’obtiendrais ces renseignements. Au revoir. Et brutalement il raccroche. Pourtant, il regrette immédiatement son explosion de colère, il comprend que la famille ne peut rien lui dire, si Isabelle s’y est opposé. Et, peut-être, en étant plus diplomate, il aurait peut-être obtenu quelques indices. La boite aux lettres déborde de publicités. Pourtant il l’a vidée hier ! Nouveau nettoyage, tiens il y a quand même deux lettres : la banque, probablement le relevé mensuel, et une autre avec son ...
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