Rupture - Histoires de Sexe

Rupture

... mains sur les reins. — Je ne ferais pas ça tous les jours, je préfère le jogging, lui dis-je.— Oh, vous êtes fatigué, je vous ai fait perdre votre soirée, excusez-moi. Je vous invite à partager la pizza que j’ai ramenée.— Vous allez utiliser le four micro-onde ? Il serait préférable de ne pas s’en servir, la prise a peut-être été mouillée et vous risquez de vous électrocuter. Naturellement c’est faux, il n’y a aucun danger. — Mon dieu, mais comment faire ?— Venez chez moi, j’ai aussi un four et nous ne risquerons rien. Et voilà, je l’ai amené sur mon terrain, je joue à domicile. J’ajoute à la pizza un peu de charcuterie, quelques fruits. Puis le café. À onze heures, elle est partie, a déposé un rapide baiser sur ma joue, et, sans me laisser le temps de réagir, s’est échappée en courant, me disant merci. La soirée a été certes un peu pénible j’ai manqué le match de l’équipe de France, mais ça valait le coup. En principe, je vais tenter ma chance, elle est vraiment sympathique. Le lendemain matin, Robert se presse, attendant l’heure de départ à l’écoute derrière sa porte voulant la rencontrer, comme par hasard. Mais c’est sept heures et demie, il faut y aller, tant pis ! À peine est-il sur le palier que la porte d’en face s’ouvre. — Tiens, bonjour Robert, comment vas-tu ? Il éclate de rire, réalisant qu’elle a utilisé son stratagème. — Tu m’attendais derrière ta porte. J’ai eu la même idée, mais j’ai perdu patience. Tu as gagné. Elle sourit à son tour, l’embrasse sur les deux ...

... joues. — Bon, pas de manières entre nous, on se tutoie, on vit en copains, lui dit-elle. Je n’ai plus l’âge à faire des gamineries.— D’accord. Tous deux sont descendus rapidement se séparant sur le pas de la porte. — À ce soir, je sors à six heures, indique Robert.— Moi aussi. À tout à l’heure. Le soir, à peine arrivé du boulot, il a frappé à la porte en face. Rien, elle n’est pas encore là. À peine a-t-il eu le temps de se changer qu’il entend un claquement rapide dans l’escalier : c’est elle. Un petit coup à la porte, elle ouvre. — Salut Robert, tu es là ?— Oui, dis-je en sortant de la chambre, comment vas-tu ?— Très bien, je t’invite ce soir.— Ah, bon, merci. Que puis-je apporter ?— Tes mains et tes outils, j’ai acheté le tuyau. Tu me répareras les dégâts, pendant que je préparerai le repas.— D’accord, j’arrive. Comme elle, il est entré directement. Elle sort de sa chambre, rajustant un polo sur sa minijupe de la veille. — J’ai remarqué qu’elle te plaisait bien ma robe.— Je n’y connais rien en emballage, mais j’appréciais plutôt le contenu.— Tu n’as pas honte, dire ça à une vieille ! À quatre pattes, il rebranche le tuyau. C’est rapidement fait, mais il reste accroupi, Isabelle passe près de lui et à chaque fois il voit le haut des cuisses, et elle le sait. Pour atteindre, je ne sais quoi dans un placard haut, elle s’est placée, jambes écartées proche de Robert. Cette pose est soit une invitation, soit une provocation. Saisissant les chevilles des deux mains, il remonte la ...