1. Rupture


    Datte: 23/11/2018, Catégories: fh, 69, pénétratio,

    ... tenté d’engager la conversation avec son fils, difficile. Heureusement que sa sœur intervenait pour faciliter le contact. Le plateau de gâteaux a éveillé un intérêt, vite rejeté, dans les yeux du gosse. Il a fallu que sa sœur insiste pour qu’il se décide à en choisir un et à accepter une boisson. Mais le temps passant, l’atmosphère devenait pesante, plus rien à se dire. Vingt minutes plus tard, Robert a décidé de les libérer. Au moment de se séparer, le père s’est incliné, a tendu la main. Isa s’est penché et a dit quelques mots à l’oreille de son frère. Celui-ci a avancé sa joue. Robert ému a déposé un baiser. « Au revoir papa » a-t-il murmuré. Bouleversé, le père a levé la tête et adressé un sourire reconnaissant à Isa. Et ils sont partis. Le soir même, il a appelé Isa sur son portable. — Je tiens à vous remercier, vous avez été formidable, je suis très heureux.— Je n’ai fait qu’appliquer ce qui avait été convenu entre nous.— J’ai apprécié le mot que vous lui avez murmuré afin qu’il m’embrasse.— Ce n’est pas moi qui le lui ai commandé. Il avait décidé de le faire, mais n’osait pas. Je l’ai simplement aidé à réaliser ce qu’il avait voulu. Mais je vous préviens, comme convenu, il ne viendra que lorsqu’il le voudra. Toutefois, vous pourrez avoir des nouvelles en m’appelant.— Merci quand même. Chaque semaine, le vendredi soir, Robert prend des nouvelles de son fils. Isa fournit tous les renseignements. Il sent qu’elle attend le coup de fil et qu’elle a préparé tout ce ...
    ... qu’elle a à dire. Mais toujours aucune prévision de visite. Un vendredi, alors qu’il était arrivé depuis peu, le téléphone a sonné. Au bout, une voix d’enfant. — Papa, est-ce que je peux venir te voir dimanche ?— Mais naturellement, tu seras le bienvenu.— Avec Isa, nous serons chez toi à deux heures.— Je vous attends.— Je te passe Isa.— Quelles nouvelles cette semaine ?— Je ne vous dis rien, Robert s’en chargera lors de la visite.— C’est parfait, je vous attends avec impatience. Ça y est, il s’est décidé à venir, c’est formidable, il m’aime ! Robert ne cesse de regarder la pendule, mais ce n’est pas encore l’heure. Ça y est, le les entend dans l’escalier. — Bonjour papa, bonne fête ! Robert tout heureux, embrasse son fils mais ne comprend pas, ce n’est pas la date de sa fête. Puis tout à coup réalise : c’est la fête des pères ! Timidement, le petit a tendu une enveloppe à son père. Il l’a ouverte aussitôt, s’attendant à trouver un dessin enfantin. Non, c’est une bague déformée, probablement par le feu, la bague qu’il avait offert un jour à Isabelle. Elle la portait encore lors de l’accident. — Mon dieu, que tu es gentil, tu ne peux pas savoir comme cela me touche. Mais, elle ne te manquera pas, tu ne l’aimes pas ?— Si, beaucoup, mais je ne savais pas quoi t’offrir, et Isa m’a dit que cela te ferait plaisir. Le petit Robert a raconté les faits principaux de sa semaine. Il avait préparé ce qu’il avait à dire. Mais son père lui demandant des précisions, il s’est détendu, a oublié ce ...