Rupture
Datte: 23/11/2018,
Catégories:
fh,
69,
pénétratio,
... approuvée. Le lendemain matin il est parti normalement, ne l’attendant pas, sans frapper à sa porte. C’est son intention de lui montrer qu’il lui laisse sa liberté. Le jeudi soir, quand il l’a entendu rentrer, après un long moment il est allé frapper à sa porte. Elle l’a reçu gentiment, en souriant, l’a embrassé, en camarade. — Je t’ai invité l’autre soir, lui dit-il, mais si tu veux, viens ce soir, en voisins.— Je te remercie, mais vois-tu je suis fatiguée, une aspirine et au lit. On en reparlera la semaine prochaine.— Tu as raison, à… lundi soir alors.— Oui, c’est ça lundi. La réponse évasive d’Isabelle, ne l’a pas surpris, il la pressentait. Comme un jeune, il s’était emballé. Mais c’est une femme mûre qui a de l’expérience. Elle lui précise ainsi que c’est elle qui décidera et quelle sera la nature de nos rapports. Pour la première fois de son existence, Robert est dubitatif, perplexe. Lui qui tient tant à sa liberté, pense à une seule femme. Et cette hypothèse ne lui paraît plus illogique aujourd’hui. C’est probablement la preuve que je mûris, se dit-il. À l’entreprise, quand Catherine l’a abordé sur un ton enjoué, il lui a répondu gentiment ; mais devant son air distrait, absent, elle a compris qu’il valait mieux ne pas insister. Et pour la première fois depuis for longtemps, il est resté solitaire tous le week-end. Lui, l’homme terre à terre, s’est retrouvé rêvant, imaginant des hypothèses folles. Le lundi soir, c’est elle qui est venu frapper à sa porte. — Bonsoir ...
... Robert, tu as passé un bon week-end ?— Oh, je n’ai pas bougé. Et toi, tu as profité de ta famille.— Oui, ça a été l’occasion de sortir en voiture, mon père ne conduit plus, ma mère n’a jamais passé son permis. Cela me redonne la pêche.— Je suis bien heureux pour toi. Mon invitation tient toujours, ce soir ou demain, quand tu veux.— Oh, pas ce soir, mais pourquoi pas demain.— Eh bien d’accord. Il ne voulait pas la relancer, attendant un signe d’elle. Il l’imaginait peut être impatiente de le revoir. Elle est venue, simplement en voisine, en amie. D’ordinaire, c’est lui qui prépare ses repas, souvent des surgelés. Mais cette fois, il est passé chez le traiteur et a choisi un bon menu. La table a été parée et quand elle a frappé, il était fin prêt. — Oh, tu t’es mis en frais. Ce n’était pas la peine, je mange peu le soir. Pourtant, pour une fois, je vais faire exception.— Je ne suis pas bon cuisinier, j’utilise surtout des surgelés. Mais j’aime les bonnes choses et c’est égoïstement, autant pour moi que pour toi, que j’ai composé le menu. Le repas a été animé, ils ont beaucoup parlé de cinéma, musique, un peu de politique, mais rien sur leur vie privée. Il a compris qu’elle voulait dresser une barrière. En prenant le café sur le divan, Robert s’est fait entreprenant. — Robert, je comprends tes intentions, tes désirs, mais je suis dans une mauvaise période. Je veux bien te soulager si tu le désires, mais je préfèrerais que tu ne me caresses pas trop.— C’est vrai, j’avais imaginé une ...